Allez, un petit génocide et tout le monde au lit.

Je lance une bouteille à la mer (ho hé, ho hé, capitaine abandonné).

Dans le monde du jeu de rôle, il paraît qu'il y a des gens qui adorent être Maître de jeu.
Je suis à peu prêt sûr de moi quand je dis : "Je ne fais pas partie de ces gens là."

Pas de pot, la plupart des gens que je connais sont comme moi et au grand jeu de qui-c'est-qui-s'y-colle, en général, je perds.

Et tant qu'à faire, si je dois m'occuper d'être le MJ, j'aime autant maîtriser des jeux que j'aime bien. Des jeux que j'aime tellement bien qu'en fait, j'aurais bien aimé y jouer...

Destin tragique, tu te moques de nous !

 

Tant pis.

Bon, ben c'est pas tout ça mais faut que je finisse d'écrire ma campagne de Mutants & Masterminds. Je vais leur coller des ennemis impossible à butter, ça leur apprendra à m'obliger à maîtriser. La vengeance mesquine, c'est au moins une caractéristique de MJ que j'ai très bien su m'approprier.

 

J'aime bien en faire baver à mes joueurs. Je caresse secrètement l'espoir qu'ils finissent par craquer et qu'il y en ait un pour dire "Bon, la prochaine fois, c'est moi qui maîtrise et on joue à autre chose". Globalement, et avec pas mal de recul, je peux affirmer que c'est une technique...

...qui ne marche absolument pas. 

 

Tant pis, je retourne customiser mes mutants zombis de l'espace.

Si je leur mets un bazooka, ils vont en chier.

Et si je leur mets un chapeau, ils se méfieront pas.