C'est l'heure du scénario final de la campagne JDR de Mutants and Masterminds !
J'ai maîtrisé la fin de la campagne le semaine dernière et on a tout fait d'une traite. Ce scénario de fin était décomposé en trois parties et je vais donc découper le compte rendu comme ça.
Le premier scénario, je l'ai appelé Minutemen II en écho au scénario
Minutemen de la première partie : les deux se déroulent en pleine mer et les deux finissent dans un feu d'artifice.
La différence principale, c'est que ce scénario sert surtout de préparation à l'apothéose finale. Il va servir à planifier la bataille finale et fournir des PNJ un peu costauds que les personnages pourront utiliser. Pour une fois, pas beaucoup d'action au programme.
Scénario 9.1
Minutemen II
Les personnages sont en vol
dans le MV-22 qui a pris la direction de l’ouest.
Dans l’habitacle, il y a Daly
mais aussi la team Razor qui l’a suivi dans son évolution.
-Nous avons été mis à
la disposition du Commandement intégré de l’OTAN. C’est le SACEUR qui nous a
ordonné de venir vous chercher
SACEUR est l’acronyme de
Commandant Suprême des Forces Alliées en Europe. C’est un poste qui a toujours
échu à un général américain et qui servait à l’origine à commander le théâtre
européen en cas de troisième guerre mondiale. Le premier SACEUR fut Dwight
D. Eisenhower.
-Je vous ramène au groupe aéronavale. On pas de nouvelles de
votre Professeur C et la France a l’air de tomber en morceau. J’ai pas tout
suivi, mais on dirait que tout ce qui tient un flingue dans votre pays travaille
désormais pour le camp d’en face, je vous fais pas un dessin.
Le MV-22 atterrit moins d’une
heure plus tard sur le pont du Charles de Gaulle qui croise au large du Morbihan
au sein d’une flotte internationale.
Un MV-22, c'est un tiltrotor, une sorte d'avion qui peut atterrir à la verticale.
En arrivant, ils ont pu voir
une vingtaine de navires de guerre dont le Charles de Gaulle escorté par la Frégate de Défense Aérienne Forbin.
Là, les joueurs ont fait les malins et m'ont demandé le nom des autres bâtiments. Bien évidement, j'avais noté le nom des gros bateaux des flottes de l'OTAN, soit :
-le CVN 75 USS Harry Truman et son croiseur
d’escorte classe Ticonderoga, le USS
Gettysburg.
-le CVN 69 USS Dwight D. Eisenhower (le premier SACEUR de l'OTAN) et son croiseur
d’escorte classe Ticonderoga, le USS Hué
City.
-le porte hélicoptère HMS Illustrious et ses destroyers
d’escorte HMS Dragon et HMS Duncan.
-Une dizaine de destroyers
d’escorte à vocation anti-aérienne ou de lutte anti sous-marine.
-sans doute toute une meute de
Sous-marins d’escorte, dont la Perle.
Les personnages descendent du MV-22
et sont pris en charge par un officier au milieu des hurlements des bruits de
jet : un Rafale décolle au moment où ils pénètrent à l’intérieur du
bâtiment.
L’officier les conduit, ainsi
que le sergent Daly, dans une salle du Charles de Gaulle. Alors qu’ils avancent
dans les couloirs, l’officier les renseigne sur les éléments qu'il a en sa possession :
-Pour vous faire un topo rapide, l’amiral a reçu un ordre du PC Jupiter pour faire une réunion. Ça lui a
semblé assez incongru, mais des gens se sont présentés spontanément à bord pour
y participer. Et quand je dis qu’ils se sont présentés, ça veut surtout dire
qu’une partie d’entre eux est arrivée en volant ou est apparu mystérieusement
sur le pont d’envol. Il y a même un couple de vieux qui a directement toqué à
la porte de la cabine de l’amiral !
La salle de réunion où ils sont conduits semble très grande au
vu de l’espace disponible à bord d’un vaisseau de combat. Des écrans aux murs
donnent de multiples rapports et une table de réunion est installée au milieu.
Des chaises vides les
attendent, avec trois portes noms mentionnant simplement "France". Et on présente un siège à côté d’eux au sergent
Daly qui a son petit écriteau "USA".
Quand ils ont pénétré dans la
pièce, de nombreuses personnes s’y trouvaient et les discussions allaient bon
train. Dès qu’ils arrivent, un
certain nombre de personnes quittent la pièce, les autres s’installent à leurs
place et un officier de la marine s’éclaircit la voix pour prendre la
parole.
En jetant un œil autour de la table,
on ne reconnait pas grand monde, à l’exception de Marie-Madeleine qui est
derrière un petit écriteau "Italia".
Mais il y a aussi :
-Deux allemands : une
jeune fille rousse et un gars baraqué, qui ont l’air de mauvaise humeur.
-Trois britannique : un
couple d’un certain âge à l’air distingué qui encadre un jeune punk à crête.
-Une suédoise qui a l’air
d’avoir douze ans.
-Une grecque élégante et
athlétique d’une bonne trentaine d’années.
Autour de la table, ils sont
donc 13 si on inclut l’officier qui essaye de prendre la parole.
-J’ai reçu des ordres par réseau prioritaire pour convoquer cette
réunion, à laquelle vous vous êtes présentés spontanément. Ces ordres
mentionnent l’activation d’une "Agence Européenne de Défense" dont je
n’ai jamais entendu parler. J’ai reçu ces ordres : je les applique, mais ils
mentionnent que vous savez déjà pourquoi vous êtes là. Vu que cette réunion a
lieu sur mon navire, j’aimerais qu’on éclaire ma lanterne.
La plupart des participants se
regardent et le vieux britannique prend la parole pendant que le punk à côté de
lui se cure le nez.
-A nos précédentes réunions, nous nous étions mis d’accord sur la
langue anglaise comme langue de travail, je suggère tout d’abord que nous
restions sur cette ligne.
Assentiment vigoureux du
sergent Daly, du punk, mais aussi de la gamine suédoise et de l’allemande, qui
n’avaient manifestement rien compris de ce qu’a dit l’amiral.
-Nous représentons pour nos pays respectifs les équivalents de l’INRS français.
Vu que la France est le pays qui a convoqué l’Agence, la réunion aurait dû être
présidée par la directrice de l’Institut, en l’occurrence le Professeur C.
Comme je ne la vois pas, j’en déduis que ces messieurs dames qui viennent de
nous rejoindre vont nous préciser le contexte secret de la crise actuelle.
Donc voilà : en gros, l'AED, c'est une sorte de réserve de PNJ avec des super pouvoir pour servir de support lors de la phase finale de la campagne. A l'origine, il y avait un interlocuteur privilégié pour chauqe perso pour lui sevrir en quelque sorte de binôme. Ainsi, le mage anglais pouvait renseigner AoS sur la magie en général, Athéna pouvait parler de stratégie avec Sauveterre et l'inquisitrice avait un profil et une histoire commune, quoique compliquée, avec Morgane. Finalement, ça s'est aps vraiment goupillé comme ça, peut être parce que les PNJ étaient trop nombreux : tout le monde a causé avec Athéna qui était la plus bavarde.
C’est donc aux personnages de
présenter Black Box, Von Eversmann et tout le tremblement à cette assemblée qui
se compose en fait de :
-Kim et Wolfric, deux loups
garou du clan de la Forêt Noire, au service de la Heer. Wolfric ne parle pas
anglais, et de toutes façons il n’aime pas parler. (des caractéristiques de bourrins pour les deux, rien d'exotique)
-Le Comte et la Comtesse de Leicester
(à prononcer Leister), mages du collège hermétique d’Angleterre. Aussi traditionalistes qu’on pourrait l’imaginer en les voyant.
(ils peuvent "voler avec des parapluies, comme Mary Popins, mais ils contrôlent pas la direction du vent. En dehors de ça, ils sont illusionnistes)
-Londres (qui se fait appeler
Anarchy parce qu'il trouve ça cool), incarnat de la ville de Londres sous une forme plus ou moins bien
contrôlée par les mages anglais.
(il sert uniquement à réveiller Paris pour le dernier combat)
-Sigrùn, valkyrie réincarnée,
qui a du mal à concilier sa culture du combat médiéval et son corps de gamine
de onze ans.
(elle se réincarne à chaque fois qu'elle meure, son seul pouvoir, c'est d'avoir un cheval volant)
-Athéna, déesse de la sagesse,
de la guerre, de la civilisation et de la couture. Mais qui n’est pas venue
parler de couture. (elle a un pouvoir de pétrification avec son bouclier, elle vole, elle encaisse... elle fait la café. Comme c'est le seul PNJ vraiment puissant, elle sert d'interlocutrice mais en combat, j'ai planifié de la faire neutraliser assez rapidement par Eversmann)
C'est une réunion de
potentiels très disparates, habitués à travailler chacun dans leur coin,
volontaires pour aider, mais pas toujours d’accord sur la façon de s’y prendre.
Bref, c'est l’Europe quoi.
Au fur et à mesure des présentations, l'amiral se décompose un peu.
Plus tard dans la discussion,
les deux interlocuteurs principaux vont être le comte de Leicester et la déesse
Athéna, qui sont les interlocuteurs les plus habitués de l’AED. Mais les ordres
de l’amiral précisent qu’il doit faire un rapport de situation en guise de
préambule. Il reprend donc la parole pour
donner des nouvelles fraiches du front une fois que les personnages ont fini de
présenter les manœuvres machiavéliques du grand méchant.
Avant-hier, à 12:00, le Puy de Dôme s’est ouvert sur une armée de
clones armés et contrôlés par une survivance du troisième Reich.
Ce matin, à 06:00, cette menace a été considérée comme neutralisée
suite à une opération aérienne combinée de l’OTAN qui a permis à notre armée de l'air d’abattre le centre de contrôle ennemi. Au même moment, on a constaté l'activation d'une technologie de
contrôle mental inconnue similaire à un phénomène constaté récemment lors
de l’incident d’Al Fao dans le Golfe Persique.
Un peu auparavant, à 5 :30, une explosion s’est produite au QG du
corps de réaction rapide de Lille, centre de commandement principal de l’armée
française. C’était à cet endroit que se trouvaient le Président et le Chef
d’Etat-major des Armées. Les rapports restent confus, les services de secours
envoyés sur place ne donnant pas de signe de vie. Le Président du Sénat a été
déplacé en lieu sûr et le Premier Ministre et le Gouvernement sont indemnes, à
l’exception du ministre de la Défense qui était avec le Président.
Les rapports nous indiquent les éléments suivants. (Diapositives
derrière lui pour appuyer son propos).
Le dispositif de contrôle mental ennemi, désigné Black Box, s’étend sur
un rayon de 150 km autour de Paris.
A l’intérieur de ce périmètre se trouvait une partie importante de
l’armée française afin de juguler l’offensive en cours. Ces troupes semblent
donc désormais sous le contrôle d’une organisation terroriste répondant au nom
de Medusa. Toute tentative d’intrusion dans ce périmètre, par voie terrestre ou
aérienne, s’est soldée par la perte des éléments engagés qui se sont
retournés contre nous.
Nous ne connaissons rien des objectifs actuels de cette organisation et
elle n’a communiqué aucune revendication, mais les rapports classifient la
menace comme ultime.
Des vues satellites nous montrent que la population s’est massée sur
les voies d’accès principales de région parisienne et forment une sorte de
bouclier humain derrière lequel sont retranchés les soldats tombés sous
l’emprise de l’ennemi.
L’intérieur de Paris semble relativement calme, à trois exceptions
notables :
-La place de l’étoile fait
l’objet d’une présence militaire très prononcée.
-C’est aussi le cas de la BNF autour de laquelle on observe des
phénomènes physiques inexpliqués (des images montrent des éclairs de magie
ressemblant à ceux que les personnages ont vu à Ouistreham, mais en plus gros).
-Il y a une situation de combat en cours dans la rue d’Ulm au niveau de
l’Institut Curie, mais il est impossible d’identifier les parties en présence
(une image très floue montre quelqu’un en train de soulever un VAB pour le
lancer sur un autre VAB).
A partir de là, les différents choix qui se présentent à nous semblent
se réduire aux options d’ultime recours. Mais si vous avez des idées, la
République Française est preneuse.
Au joueurs de voir quoi faire,
comment le faire, et dans quel ordre. Le projet de retourner à Paris
et d’y contrer von Eversmann constitue la fin de la campagne, mais la méthode pour
y arriver est relativement libre.
Voici les pistes de réflexions
possibles et les idées suggérées par les participants à la réunion. Chaque piste part d'une observation d'un PNJ sensée provoquée une réflexion des joueurs :
Piste zéro :
-Athéna se demande à quoi rime
cette opération de von Eversmann : elle ne comprend pas ce qu’il cherche à
obtenir en contrôlant Paris.
-Idée possible : si les
héros se rappellent de Ouistreham, ils savent que von Eversmann cherche à faire
venir du futur l’Iron Hand, son armée de méta-humains du XXXème sicèle. A
Ouistreham, il avait détourné le réseau tellurique pour arriver à ses fins mais
le groupe de héros avait contrecarré son plan. L’opération de Paris est peut-être
une réédition du même plan à plus grande échelle.
Mon groupe avait un souvenir assez vague du scénario de Ouistreham et aucune idée de pourquoi Eversmann avait essayé d'ouvrir un portail la première fois. A un moment, ils ont fait le parallèle suivant :
-il essaye d'ouvrir un portail comme à Ouistreham
-oui, mais pourquoi ?
- Pour détruire le monde !
Là, j'ai eu une baisse de moral.
Première piste :
-Le comte de Leicester indique que tant que Black Box sera active,
seuls les phénomènes R et une éventuelle garde rapprochée pourront s’approcher
de Paris. Étant sans nouvelles des autres phénomènes R de l’institut, la seule
personne dont on soit sur de l’immunité face à Black Box, c’est Toussaint
Sauveterre et le Sergent Artilleur Dan Daly.
-Idées possibles :
construire un brouilleur de signal Black Box. C’est un jet de technology
difficile et il faut du temps, mais c’est possible.
Mon groupe a identifié le soucis, mais n'a pas travaillé sur une solution pour le résoudre : ils sont partis du principe qu'en circulant en petit groupe sans se séparer, cela passerait.
Deuxième piste :
-Le punk londonien dit qu’il
n’a plus de nouvelles de Paris et que c’est anormal car en général, Paris est
bavarde comme une pie (depuis que Vivianne a redirigé l’énergie des lignes de
force vers l’arc de triomphe, c’est toute l’énergie de Paris qui est drainée,
l’avatar de la ville est actuellement prostrée dans un squat de drogués
derrière la gare du nord)
-Idée possible : si AoS
se concentre un peu, il peut apercevoir la femme du Moulin Rouge, dans un état
de délabrement physique incroyable, les pupilles dilatées et le souffle court,
en train de se tordre de douleur dans un squat taggé et jonché de détritus.
AoS m'a demandé s'il avait un moyen de savoir où était Paris. J'étais aps dans un jour généreux : vu qu'il avait récemment fait l'expérience de communication télépathique avec Pentagramme, j'ai estimé que si l'idée ne venait pas de lui, je le mettais pas sur la voie. Tout ce qu'ils savent, c'est donc qu'ils n'ont pas de nouvelles de Paris.
Troisième piste :
-Le Comte de Leicester estime que
les éclairs de la BNF indiquent l’emploi d’un réseau d’énergies telluriques
puissant : il doit y avoir un rituel en cours.
-AoS sait que la BNF est le
point d’arrivée du réseau tellurique de Paris. C’est de là que provient
l’énergie de l’axe historique, et donc ce rituel doit être lié à ce qui se
passe sur l’Arc de Triomphe.
Même cas de figure que plus haut : mon groupe a établi le lien entre BNF et Arc de Triomphe, mais la nature de l'objectif poursuivi est resté un mystère... jusqu'à ce que je leur rappelle Ouistreham.
Quatrième piste :
-Athéna a dû affronter von
Eversmann en 1941, donc elle sait à quoi elle a affaire. Elle estime qu’avec sa
capacité de téléportation, toute tentative d’intervention à la BNF ou à l’arc
de Triomphe est synonyme d’arrivée de von Eversmann dans les trente secondes.
-Idée possible : si on
veut que von Eversmann reste dans l’ignorance de l’éventuelle intervention des
héros, il va falloir couper Black Box qui lui sert de moyen de détection et de
communication. Or pour détruire Black Box, encore faut-il l’identifier et s’en
approcher, ce qui n’est possible que pour des phénomènes R.
-Autre idée possible : on
peut tenter une intervention simultanée à la BNF et à l’arc de triomphe, ces
deux sites ont l’air de toutes façons nécessaires au plan, si on neutralise
l’un des deux, on neutralise peut être tout. On peut aussi passer rue d’Ulm
pour aller y chercher les phénomènes R qui s’y trouvent : Bombardier,
Mistral (avec son armure EX2), l’ancien et la nouvelle Calibre.
Le groupe a retenu la deuxième option, partant du principe qu'il y avait peut être plusieurs Black Box fonctionnant en paralèlle et que la première option était du coup trop risquée.
Cinquième piste :
-Si on rencontre von
Eversmann, qu’est-ce qu’on a qui peut le neutraliser ?
-Idées possibles : les
bourrins de la réunion ont confiance dans leur capacité à lui casser la figure.
Ça inclut Wolfric le loup-garou, à peine tempéré par sa sœur, mais aussi Sigrùn
qui dit d’une petite voix fluette que le Helheim ouvrira bientôt ses portes au
sorcier allemand. Anarchy irait bien lui faire sa fête aussi mais les mages
essayent de le raisonner, il rote pour marquer son mécontentement. Athéna coupe
court à la discussion :
-Quand les allemands ont envahi la Grèce en 1941, j’ai
affronté von Eversmann. Et je le dis en toute connaissance de cause, il est
immortel et les simples coups ne suffiront pas à l’abattre.
-Autre idée possible : Il
faut mettre la main sur le Lieutenant Hattaway, qui a des munitions
susceptibles de neutraliser les pouvoirs R. Mais on n’a aucune idée de sa
localisation (elle a immergé sa capsule temporelle dans le canal Saint Martin,
elle est invisible aux nano machines de Black Box).
Le groupe a surtout retenu qu'Athéna s'était faite éclater par Eversmann. Pour ce qui a été de trouver un moyen de neutraliser en employant l'équipement d'Hattaway, c'est venu plus tard car ils avaient oublié qu'elle disposait de produits de neutralisation de phénomène R.
Sixième piste :
-Se pose aussi la question de
comment se rendre sur place.
-Idées possibles :
Bouteflammes est un moyen de transport idéal, mais il peut être
contrôlé mentalement, donc un phénomène R doit être sur son dos.
Les mages anglais volent grâce à un parapluie (comme Mary Poppins)
mais ils sont susceptibles de tomber sous contrôle mental. Ils disent qu’ils ne
veulent pas que Londres aille se
frotter au système Black Box parce qu’ils ont peur des conséquences.
La Valkyrie Sigrùn vole grâce à une monture
magique, elle peut prendre quelqu’un en croupe, mais elle n’est pas immunisée à
Black Box, mais elle est persuadée du contraire.
Les loups garous allemands ne volent pas et ne sont pas immunisés non
plus (ils sont venus en hélico).
Athéna vole et peut se rendre invisible grâce à la brume de
dissimulation des dieux olympiens. Elle se pense immunisée (et c’est vrai) mais
n’a jamais fait le test.
Marie-Madeleine ne sait pas si elle est immunisée (elle l’est),
elle a son propre moyen de transport mais elle ne veut pas en parler (en fait,
elle déploie des ailes d'ange et compte sur ses talents naturels de discrétion. Si on demande à l’amiral, elle est apparue sur le pont très discrètement,
personne ne sait comment elle est arrivée)
Daly est immunisé, mais il ne vole pas du tout. A cette étape, aucun joueur ne s'est encore demandé quel était le pouvoir du sergent artilleur Daly.
Attention, explication du plan du grand méchant :
La situation en cours et dont ils n’ont peut-être pas
pleinement conscience est la suivante :
Von Eversmann a beaucoup perdu
avec la capture de Blizzard et des satellites du système black box.
Il a donc décidé de jouer
toutes ses cartes d’un coup avant de perdre le reste.
Vivianne lui a assuré que
l’équipe B était hors-jeu suite au combat dans la centrale nucléaire bretonne, il est donc passé à l’action.
Son plan : utiliser des
relais black box dans des containers pour prendre le contrôle de l’armée
française, sécuriser l'Ile-de-France et employer le réseau tellurique parisien pour ouvrir le portail de ses rêves pour amener son armée du futur.
Mais pour commencer, il faudrait
concentrer l’armée dans un endroit bien précis et pas trop loin de Paris.
La phase A a donc consisté à contacter
le professeur Wolfram afin de lancer l’invasion de la France depuis la base du
Puy de Dôme en remontant vers le nord
L’armée a mordu à l’hameçon en
massant ses forces de réactions rapides dans le bassin parisien, et Von
Eversmann en a pris le contrôle grâce au relais Black Box qu’il avait essaimé
un peu partout dans la région Centre.
Il vise désormais le plein
contrôle du réseau tellurique de Paris qu’il compte détourner avec l’aide de
Vivianne pour transformer l’arc de Triomphe en portail d’entrée pour l’Iron Hand, son armée du futur. Vivianne est en train de mener les rituels au moment même où se tient la
réunion à bord du Charles de Gaulle.
Von Eversmann estime qu’il y a
trois menaces à son plan :
-l’INRS : il l’a maitrisé
avec l’aide des vampires qui ont transformé Amandine Gaultier en bombe
involontaire.
-Les missiles nucléaires
russes et américains : c’est la raison pour laquelle les premiers méta-humains
du futur qui traverseront le feront avec des systèmes de défense capables de
vaporiser tout ce que le XXIème siècle peut fournir en matière de missile intercontinentaux.
-Les personnages : il les
pensait hors course depuis l’affaire de Brennilis, mais ce n’est pas le cas. Dès
qu’il apprend, grâce aux interceptions de Black Box, que l’AED se constitue à
bord du Charles de Gaulle, il envoie les deux sous-marins dont il dispose
encore à l’attaque de la flotte de l’OTAN.
Le moment où ces sous-marins
passent à l’attaque coïncide avec le moment où la réunion de l’AED semble
arriver à une forme de consensus.
Les discussions sont donc
juste en train de se terminer quand le Jotün et le Titan se mettent en place
pour lancer une salve saturante de 48 missiles SS-N-27A Sizzler.
Sur la passerelle du De Gaulle, tout le monde est en alerte.
Sur le pont, on assiste au ballet des décollages et appontages alors
qu’au centre opérations, tout le monde est concentré sur ses instruments.
Tout à coup, un écho apparait sur les écrans.
-Vampires ! Vampires au
0-4-0 ! missiles Sizzler Commandant !
-Equipage aux postes de
combats ! Passez-moi l’amiral.
Et dans la salle de réunion, un téléphone se met à sonner.
L’amiral se lève et commence à donner des ordres très rapidement, puis
il raccroche et se précipite vers la sortie avec son staff. Partout dans le
bâtiment, on entend une sonnerie stridente « Poste
de combat, ce n’est pas un exercice »
-On a plus le temps de planifier,
on passe à l’exécution. Je libère le pont d’envol pour vos coucous, vous avez
une minute pour dégager !
Les personnages courent donc
vers le pont d’envol. Ils peuvent évacuer par leur
propres moyens ou en employant les hélicos ou le MV-22. (MV22 pour les miens, qui ont décidé de se faire parachuter au dessus de Paris)
L’officier leur dit clairement
que la flotte va s’occuper des sous-marins, et que leur priorité doit être de
libérer Paris. En clair, ils partent vers la terre ferme, la flotte se
débrouillera sans eux.
Alors qu’ils décollent, ils
peuvent voir les frégates qui sont en train d’enchainer
les départs de missiles anti-missile, tant et si bien que le porte-avions semble entouré de
colonnes de feu
(les navires modernes stockent leurs missiles en silo et les
tirent à la verticale).
Une fois en l’air, ils peuvent
assister à un spectacle apocalyptique : les anti-missiles ont tous pris la
même trajectoire d’interception et c’est un duel d’automate à très haute
vitesse entre des missiles anti-navires qui adoptent des trajectoires non rectilignes
et des anti-missiles qui doivent intercepter des cibles plusieurs fois supersoniques.