mercredi 1 octobre 2014

M&M - Scénario 8.2 - Salmson 28

La campagne continue dans une ambiance d'apocalypse. L'assaut des Zombis en uniformes allemands se poursuit et la contre-offensive terrestre menée par les héros n'a rien donné. Voici donc le plan B.

La vraie raison d'être du scénario, c'est le plaisir d'embarquer le groupe de super héros dans des Rafale pour les faire passer à la moulinette du siège éjectable. Le zeppelin remplis de loups garous cybernétiques nazis, c'est du bonus !



Scénario 8.2

Salmson 28


Les personnages sont embarqués dans un Falcon qui se dirige vers la base aérienne 113 de Saint Dizier Robinson, dans le nord est de la France.

Pendant leur trajet, le Professeur C les brief depuis le QG de Lilles par liaison satellitaire.

-Les 2eme et 9eme Brigades ne sont pas parvenues à percer le dispositif ennemi.
Grâce aux informations que vous avez collectées, nous avons estimé que les soldats zombis sont des corps crées de toutes pièces et contrôlés à distance par une forme de système Black Box assez différente de celle que nous avions rencontré en Irak. On dirait une version plus rudimentaire, sans nano-machines et donc sans contrôle sur d'autre sujets que les zombis.

Comme nous savons que tout ceci rayonne à partir d'un émetteur principal, nous avons remonté le signal : d'après nos calculs, il se trouve au cœur de Massif Central mais il se déplace d’environ 80 km par heure.

Nos satellites nous ont permis d’identifier un zeppelin ressemblant au Hindenburg, que nous pensons être la source de ce signal.

Pendant l’offensive que vous meniez au sol, nous avons tenté un assaut aérien sur cette cible, mais la nuée d’intercepteur messerchmitt a empêché l’armée de l’air d’approcher de la cible. 

Nous avons aussi tenté le missile de croisière, mais la cible est mobile et les communications à l’intérieur de la zone contrôlée sont impossibles : nous ne pouvons pas actualiser la position de la cible et le missile a dévié à chaque fois.

Le Chef d'Etat-Major envisage l’éventualité d’une frappe stratégique nucléaire. L’idée est repoussée pour le moment par le Président, mais il va falloir obtenir des résultats avant que les zombis ne pénètrent en Île de France.

Notre dernier plan consiste à vous insérer dans la zone pour que vous alliez abattre le Hindenburg. Ce choix se justifie par le fait que vous disposez d’une force de frappe importante et une bonne connaissance du système Black Box. Nous aurions tout aussi bien pu lancer un nouveau raid de bombardement, mais nous pensons que des agents autonomes auront suffisamment d’initiative pour gérer la situation de façon plus efficace.

Nous avons réfléchi à la pénétration du territoire et les moyens de transports aériens habituels nous semblent trop risqués au vu de l'omniprésence des appareils ennemis.
La meilleure idée nous a été proposée par l'armée de l'air et consiste à vous insérer sur place par avion de chasse.

Nous avons sélectionné l’escadron de chasse 1/91 Gascogne pour cette opération.
Ce sont des spécialistes de la pénétration à basse altitude pour les frappes nucléaires, mais en l’occurrence ils vous amèneront sur zone pour vous y éjecter.

L’opération sera couverte par plusieurs aviations de l’OTAN : Royal Air Force, Luftwaffe (la moderne), tout le monde sera là pour occuper les Messerschmitt et vous permettre d’atteindre la zone en passant sous les détecteurs.

De là, vous devrez pénétrer dans le zeppelin qui évolue à environ 300m d’altitude, confirmer la présence d’une centre de commandement à son bord et le neutraliser.

Bonne chasse.

Ils peuvent interroger C sur le déroulement des opérations :
La 11eme Brigade Parachutiste retient les zombis à Nemours et elle tient bon depuis que la brigade parachutiste de RFA les a rejoint.

Le Président est toujours à Lille, ainsi que C, Data, Central et Amandine Gaultier (la jeune vampire que coach Central).
Mistral et la nouvelle Calibre sont avec la 11eme BP et se battent dans le Gâtinais.
Bombardier et le vieux Calibre ont voulu les rejoindre mais on leur a dit de ne pas quitter Paris.
L’équipe C de vampires "prêtés" par la Reine Marie-Antoinette est avec eux "au cas où".
Pentagramme est partie au collège hermétique de France pour avoir des nouvelles des mages qui sont injoignables.

Atterrir à la BA 113 de Saint-Dizier, c’est comme atterrir au milieu d’une ruche en pleine activité.
Un 4x4 les cueille à la descente du falcon, on les amène dans un bâtiment où on les habille avec des combinaisons Anti-G. On les implique aussi dans le briefing (on peut se rendre compte que les pilotes étaient en train de faire l'inventaire des lignes haute tension du centre de la France et en déduire qu'a priori, on va voler très bas).

On présente au groupe les trois pilotes qui seront aux commandes des biplaces à bord desquels ils vont embarquer.

Insigne de l'escadrille
SAL28
Le commandant de l’opération est le commandant Clément, dit Booly, indicatif Éléphant Unité : il emportera Morgane qui est considérée comme la plus indispensable vu qu’elle a le dragon. Il commande l’escadrille Salmson 28 éléphant.
Le capitaine Richard, dit Klaxon, indicatif Éléphant 3, emportera Toussaint.
Le capitaine Alice, dit Couette-Couette, seule femme de l’escadron, indicatif Éléphant 5, emporte AoS.

On leur présente aussi Éléphant 2, 4 et 6 qui seront du voyage pour escorte.

Le Commandant Clément tend la main aux personnages pendant que des techniciens ajustent leurs tenues anti-G.

-Alors c’est vous les volontaires pour le club Martin Baker ? J’aurai jamais cru voir un jour des volontaires pour gagner une cravate.

On les brief alors sur le fonctionnement du siège éjectable Martin-Baker zero-zero qui sera leur moyen de sortie du Rafale une fois qu’ils seront arrivés. Le Commandant leur explique en riant que ce faisant, ils auront le droit à une cravate gratuite et une carte de membre du "Ejection Tie Club" Martin Baker qui regroupe tous les pilotes qui se sont éjectés avec succès grâce aux sièges de ce constructeur.

On les sangle sur le siège arrière pendant que les pilotes font le tour des appareils. Sur la BA 113, c’est l’affluence, tous les appareils du 1/91 Gascogne mais aussi du 1/7 Provence sont sur le pied de guerre.
A part les appareils des PJ qui voyagent léger, tous les autres sont équipés pour le combat aérien.

Alors que les appareils sont en train de rouler vers la piste, le commandant Clément continue de plaisanter.

-Veuillez relever vos tablettes et couper vos téléphones portables. Armement des toboggans.

Le groupe finit par décoller et prend la direction du sud. Ils rejoignent une citerne volante qui les ravitaille en kérosène. Pendant la manœuvre, ils constatent une foule d’appareils en formation autour du tanker.

Les pilotes leurs détaillent les appareils : des Eurofighters Typhoon britanniques et allemands, des F15 américains, des F16 belges et néerlandais, les Mirage 2000 de la base de Luxeuil. Ils aperçoivent aussi un énorme AWACS.

Ce sont les appareils qui vont couvrir le raid de Salmson 28 : ils partent en avant pour casser des Me-262, il faudra profiter de la distraction pour passer en douce.

La flotte de couverture part en avant, les missiles sont lâchés en salves, puis c’est au tour de Salmson 28 de prendre son accélération.

Le vol va être relativement bref, mais intense. A chaque manœuvre brusque on sent les combinaisons anti-G faire leur travail pour maintenir les pilotes et les passagers conscient. Afin de rester discret, les rafales volent à très basse altitude en suivant le terrain qui est de plus en plus accidenté au fur et à mesure qu’ils avancent dans le massif central. Les appareils semblent parfois tutoyer les lignes hautes-tension, mais à peine a-t-on le temps de s’en apercevoir qu’elles sont déjà loin derrière.

Dès le début de la pénétration à basse altitude, la radio se coupe : le brouillage ennemi est opérant ici comme dans toute la zone sous son contrôle. Les seules communications se font donc entre le pilote et son passager.

Les Rafale peuvent aller jusqu’à 1912 km/h mais pour un vol à basse altitude comme c’est le cas aujourd’hui, ils ne vont pas aller aussi vite et ne dépasseront pas le mur du son.

Soudain, AoS entend une voix dans sa tête :  

-Ace ? Ace ? C’est Pentagramme. Est-ce que tu m’entends ?

Pentagramme s’est présentée au collège hermétique pour voir ce qui s’y passait. Une fois sur place, elle a été prise à parti par des nécromanciens et a été obligée de les affronter.

Grièvement blessée, elle s'est cachée dans la grande salle d’invocation de la BNF. De là, elle a un lien direct sur le réseau des lignes de force et tente d’entrer en contact avec Ace dont elle sait reconnaitre la présence

-Ace, je n’ai plus beaucoup de temps. Il y a des nécromants partout dans la BNF, ils ont tué tout le monde Ace, il faut que tu préviennes C.

Ace n’a pas de moyens de prévenir C tant que les zombis ne sont pas vaincus, ce qui laisse du coup assez peu de chance à Pentagramme de s’en sortir. Déjà, la porte de la salle d'invication volent en éclats.

-Ils arrivent Ace, je n’ai plus le temps. Ace, il n’y a pas que des créatures hostiles dans les Geôles. Il y a aussi des alliés.

Image mentale de Pentagramme en train de lancer une pluie de pierres sur un homme armé

-Si tu as besoin d’aide… le chant

Image mentale d’une vieille femme qui arrive dans le dos de Pentagramme et le saisit par la gorge

-le chant des africains Ace, le chant des africains…

Image mentale de Viviane en train d’aspirer la force de Pentagramme et de rajeunir à vue d’œil alors que Pentagramme disparait en poussière 

-au revoir Ace...

Du fond de son Rafale biplace, Ace of Spades est tout seul pour cogiter avec ça.
Si les personnages ont de la télépathie, ils peuvent en parler, si ce n’est pas le cas, il faudra attendre d’être "arrivé".

Si Ace of Spades parle de sa communication au capitaine Alice, celle-ci va se demander un instant si le manque d’irrigation sanguine n’a pas commencé à laisser des séquelles sur le cerveau de son passager.

Sa première réaction sera alors :

-Je pilote un Rafale à plus de 700 km/h à 100 pieds d’altitude, j’ai pas le temps de vous chanter une chanson !

Ace n'a pas de moyen de télépathie, donc il n'a pas évoqué le sujet avec ses équipiers. Il n'a pas non plus le réflexe de questionner sa pilote. Il tourne la question du chant des africains dans sa tête, puis laisse tomber en disant "on verra plus tard". Tant pis pour le chant des africains. 

Sans transition, Salmson 28 finit par arriver à la zone prévue. Au loin, on aperçoit un zeppelin encore plus gros que ce qui leur avait été annoncé : le monstre doit bien faire 500 mètres de long et avance paresseusement dans le ciel nocturne.

Un vol de Me-262 accueille alors les Rafale.
Éléphant 2, 4 et 6 se portent en avant pour une ultime couverture alors que les appareils biplaces font une chandelle pour éjecter les personnages dans les meilleures conditions.

Les obus fusent, les missiles partent, la radio crache des cris entre chaque brouillage.
Dans le biplace de tête, le commandant Clément crie :

-Le commandant et son équipage vous remercient d’avoir volé sur nos lignes !

Les personnages tirent sur la commande entre leurs jambes et la séquence d’éjection arrière débute. (là, je kiffe)

1- Les lignes d’explosifs invisibles qui parcourent la verrière arrière détonnent : la verrière a désormais la même résistance d’une feuille de papier.

2- Le canon à poudre placé sous le siège tire, projetant le siège à la verticale. La force initiale est d’environ 25G avant de retomber rapidement à 12G. C’est ce qu’on appelle le coup de pieds au cul.
La montée du siège commence, le harnais se resserre, la visière des casque descend automatiquement à cause de l’accélération.

3- Le personnage franchit la verrière : les réacteurs sous le siège étant désaxés volontairement, le personnage part en diagonale sur la gauche (pour éviter un choc avec le siège du pilote qui part théoriquement vers la droite quand les deux s'éjectent en même temps).

4- Coupure des liaisons avec l'oxygène et la radio de bord. Une alimentation de secours en oxygène prend le relai.

5- Déclenchement automatique de la balise de détresse (mais en l’occurrence, on s'en moque)

6- Un système rabat les jambes vers l’arrière pour éviter des blessures à cause de mouvements trop brutaux.

7- Allumage des moteurs fusées du siège pour le mettre en position droite (car l’éjection s’est faite en pleine chandelle) puis coupure de la propulsion.

8- Explosion à l’arrière du siège pour propulser le premier parachute de stabilisation. Une fois déployé, la trajectoire est stabilisée et on commence à redescendre. Une seconde s’est écoulée depuis qu’on a tiré sur la poignée.

9- Les fixations du harnais sont libérées au moment où le premier parachute tire le parachute principal. Lorsque le principal s’ouvre, le choc permet de séparer le pilote du siège... et entraine un nouveau choc un peu brutal.

10- Les personnages se retrouvent alors sous leur parachute.

Tout s’est déroulé en deux secondes.

Un petit jet de toughness (armure non comptée) va permettre de voir ceux qui sont encore conscients après la manœuvre.

Pouf, pouf, Ace of Spades loupe son jet d'encaissement se retrouve KO sous son parachute. Morgane appelle Bouteflammes et elle ramasse tout le monde.

Je confesse avoir passé pas mal de temps sur Internet pour comprendre en détail la phase d'éjection d'un siège Martin Baker. Je dois vraiment avoir une maladie bizarre.

A partir de là : à eux de voir comment ils veulent pénétrer dans la base volante du Professeur Wolfram.

Il y a bien des voies de circulation sur la partie supérieure de l’aérostat, mais l’essentiel des cabines et machineries se situe dans la partie inférieure de l’appareil.
S'ils se posent sur le dessus, deux loups garous vont être envoyé à leur chasse. Ils vont les attaquer en montant les échelles de service de part et d’autre du ballon. Ce sont des bêtes sauvages qui chassent en se coordonnant mais dont on peut se débarrasser en les projetant dans le vide.

Si on tente de pénétrer par en dessous, c’est une manœuvre un peu plus complexe à réaliser mais qui est facilitée par le fait que le zeppelin dispose de point d’arrimage pour des chasseurs à réactions. Ces points sont vides de leurs appareils puisque ces derniers se battent avec les Rafale.

Bouteflammes, qui sait qu’il ne pourra pas rentrer dans le zeppelin, demande à aller participer au dog fight.

Le groupe a choisi d'arriver par au-dessus en se faisant déposer par le dragon. AoS avait retrouvé ses esprits entre temps.

Les deux cyber loups-garous leur sont donc tombés dessus et le combat a curieusement posé quelques difficultés au groupe. Le paroxysme a été atteint quand Ace of Spades a voulu aider Morgane de Montfort en faisant une poussée télékinétique à pleine puissance sur un loup avec lequel elle était au corps à corps.

Son jet a été catastrophique, Morgane a pris le coup de plein fouet et l'application des règles optionnelles de projection à donner le résultat suivant : personnage projeté sur une distance de 8km.

Heureusement, Bouteflammes était là, il rattrape Morgane alors qu'elle tombe à moitié sonnée et il la ramène sur le zeppelin pendant que Toussaint finit les loups.
Une fois sur le zeppelin, ils vont devoir progresser vers les entrailles de l’appareil car c’est là que se situe Wolfram et l’équivalent du système Black Box par lequel il contrôle son armée de zombies.

Quel que soit le moyen qu’ils ont retenu pour pénétrer dans l’appareil, les personnages vont devoir affronter des soldats zombis avant d’accéder à la salle de contrôle principale (Hauptkontrollraum, indiquée sur des panneaux, donc pas difficile à trouver).

Les soldats sont toujours complètements silencieux et se battent toujours jusqu’au dernier. Malgré leur résistance, ils ne devraient pas empêcher le groupe d’atteindre la salle de contrôle principale.


Hauptkontrollraum

La salle de contrôle du zeppelin est décorée de façon grandiose avec bannières nazis et tout le tremblement. Au milieu, sur une estrade, se tient un homme en redingote noire et donc le casque allemand est prolongé par un masque qui dissimule et protège son visage.

Il est en train de regarder des écrans de contrôle présentant le France et la progression de ses divisions. Sur d’autres écrans, des flux vidéo montrent des combats terrestres et aériens. Il y a des opérateurs zombis dans la salle mais ceux-ci sont littéralement rivés à leurs écrans et ânonnent des rapports et des informations en allemand.

Suspendue au plafond, un dispositif en forme de sphère irradie d’une lumière malsaine.

Technology DC20
C’est un émetteur de champ, ça doit être le dispositif de contrôle que les personnages sont venus détruire.

Les personnages ont plusieurs options : soit entrer et tout casser, soit concentrer leurs efforts sur l’officier allemand sur son estrade, soit concentrer leurs efforts sur la sphère verte.

Entrer et tout casser : valable.
Concentrer leurs efforts sur l’officier : inutile, tant que la sphère est là, il est invulnérable, protégé par un champ d’énergie verte.
Concentrer leurs efforts sur la sphère : très valable, mais le professeur Wolfram a prévu un comité d’accueil pour ça.

Wolfram et Modellorganismus 001
et 002 - auteur : Skywarp
Les personnages sont en fait attendus : dès qu’ils pénètrent dans la salle de contrôle, des sas blindés se referment derrière eux et l’allemand se retourne en riant "Willkommen, willkommen"

Il appuie sur un bouton et des grilles de part et d’autres de la salle s’ouvrent, laissant pénétrer dans les lieux deux monstres ressemblant à d’énormes loups cybernétiquement améliorés.

Phase 1 du combat

Modellorganismus 001 et 002
Initiative +5
Dodge +8
Parry +12
Fortitude +10
Toughness +10
Will +2
Griffes +10/+10
Crocs +8/+12

Les loups garous zombies attaquent à vue, mais la bonne idée est de se concentrer à essayer de faire tomber la sphère de contrôle. Si les personnages y parviennent, le champ d’énergie qui rend Wolfram invulnérable va s’éteindre et il sera possible de l’attaquer.

Nos héros n'ont pas mis longtemps à comprendre l'astuce : avec sa télékynésie, Ace of Spades a arraché la sphère du plafond et coupé le champ de force. Il a voulu faire tomber le dispositif sur le Professur mais on ne bute pas mes méchants aussi facilement.

Dès que la sphère tombe, Wolfram pousse un cri de rage.

-Nein ! Qui êtes-vous pour vous opposer à la renaissance d’un empire ? Ce n’est pas une bande de grotesques phénomènes de foire accompagnés d’un lézard ridicule qui…

La tirade est interrompue par un empennage de Me-262 qui pénètre avec fracas dans la salle de contrôle. Il roule dans un déluge de débris et d’étincelles et vient de ficher dans une des consoles de commandement, la croix gammée qui l’orne est passablement roussie.
Par l’ouverture qui a été pratiquée dans la cloison, Bouteflammes passe la tête, il est en train de s’acharner sur un des réacteurs de l’appareil. Des obus viennent crépiter dans son dos ; il bondit en arrière et attrape un autre Me-262 en plein vol, quittant le champ de vision des personnages et révélant le paysage du Massif Central au-dessus duquel se déroule un dogfight massif entre l’aviation de l’OTAN et les restes de luftwaffe.


Phase 2 du combat

Il ne reste plus qu’à finir le combat, mais cette fois-ci avec Wolfram.
Si les deux loups et Wolfram représentent une trop grosse opposition, on peut décrire que l’empennage a emporté un des deux bestiaux avec lui.

Professur Wolfram
Initiative +1
Dodge +5
Parry +5
Fortitude +2
Toughness +13/10 (bouclier énergétique personnel)
Will +7
Luger Parabellum +10/+10
Grenade à gaz incapacitant (aflication ranged burst area 9 : Save VS Fortitude, DC19, dazed/stunned/incapacited) 
A la fin du combat, si on veut que la spectacle soit complet, il faut que Wolfram passe par-dessus bord en criant "Unmöglich !". Une grande explosion secoue alors le zeppelin qui commence à perdre de l’altitude brusquement : c’est le moment d’évacuer.

La grenade à gaz du Professeur a eu un bon effet sur mon groupe, elle m'a permis de neutraliser les persos et faire durer les PNJ. Au final, Wolfram a surtout été achevé en s'acharnant dessus comme un sourd, un dernier tir l'a projeté et je me suis arrangé pour qu'il tombe par dessus bord.
 
La solution pour évacuer un zeppelin en chute libre à la charge des personnages : ils peuvent appeler le dragon, employer la télékinésie, mais au pire, ils peuvent aussi aviser des parachutes d’urgence.

Les zombis à bord du zeppelin coulent avec le navire et n’opposent plus de résistance.

En regardant le ciel, on peut voir les Me-262 tomber comme des mouches, leurs réacteurs coupés : un groupe de Rafale passe et exécute une chandelle devant les personnages pendant qu'ils évacuent le zeppelin.

L’invasion est vaincue : faute de contrôle, les zombis s'écroulent et ne représentent plus une menace. Dans le lointain, le jour se lève et les jets s’en vont : dans la radio, le commandant Clément les félicite.

-Bien joué les gars ! On les a eu ! Un coucou va venir vous chercher ! Si vous passez à la BA113, venez nous v… mais ? qu’est-ce que c’est que ça ?
-Éléphant Unité, vous voyez ce que je vois ?
-Vous parlez de ces sphères vertes qui…

Et la communication est coupée.

A l’horizon, sur un arc de cercle couvrant le nord par rapport à eux, les personnages peuvent voir des dizaines de dômes de contrôles semblables à celui de Fao remplir l’atmosphère à perte de vue. Le nuage de nanomachines que les héros connaissent déjà les engouffre et seul la proximité de Toussaint les préserve du contrôle du système Black Box.

Les communications se coupent peu à peu et ils se retrouvent seuls avec un zeppelin en feu derrière eux.

De lourds battements d’hélices se font entendre : un MV-22 Osprey se dirige vers eux, entouré d’un halo qui semble lui aussi repousser le contrôle Black Box.

Le MV-22 fait basculer ses rotors et se pose à la verticale : il est immatriculé au nom de l’US Marine Corp et le Sergent-Artilleur Daly en descend.

-I’ve been told to get you back. Come on, the real shit is just going wild !


FIN



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Epilogue 1 (à lire)

Lille
QG du corps de Réaction Rapide
1 heure plus tôt

Central se tient debout devant l’écran blanc.
Sa présentation est prête, tout ce que l’Institut sait sur le fonctionnement de Black Box est là.

L’état-major au grand complet s’installe autour de la table de réunion. Arrivent en dernier le Président, son conseiller à la défense et le Professeur C.

Une fois tout le monde installé, Central fait baisser les lumières et appuie sur le télécommande de son ordinateur.
L’écran ne s’allume pas, seul un grésillement se fait entendre dans l’ordinateur.
Il lève les yeux vers C : une lueur de compréhension traverse leur regard.
Et la pièce explose.


Epilogue 2 (à lire)

Quelque part en France.
Au même moment.

Voix masculine avec un accent allemand : -Au rapport !
Voix féminine électronique et monocorde : -Phase B terminée, objectif atteint à 107,3 %. 1ère Brigade Mécanisée : sous contrôle, 11ème Brigade Parachutiste : sous contrôle, 26ème Brigade Aéroportée Allemande : sous contrôle…
Voix masculine avec un accent allemand : -Gut, gut. Passez-moi Viviane, il est temps d’en finir.

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