M&M - Scénario 9.2 - Paris brûle-t-il ?

Dum Dum Dummmm...

La campagne de jeu de rôle s'approche du grand final : vous sentez la pression qui monte ?

Voici le deuxième volet du scénario en trois parties qui a clôt toute l'histoire. Le pan-pan boum-boum, ça commence maintenant.

Scénario 9.2

Paris brûle-t-il ?

La méthode d’approche dans Paris et l’endroit visé par les héros est largement laissée à leur appréciation. 

Les miens, ils ont décidé de venir en haute altitude, au dessus du contrôle de Black Box. J'ai décidé de pas les embêter en leur rappelant qu'une partie de l'armée de l'air était sous contrôle du camp d'en face et qu'ils risquaient de se faire descendre. Une fois au dessus de Paris, AoS a fait un disque télékinétique dans la grande tradition Donjons et Dragons et tout le monde est descendu comme ça.

Très vite Anarchy se sépare du groupe (il file à l'anglaise) et part à la recherche de Paris de son côté. Tous les autres héros sont à la disposition des joueurs.

Petite description de la situation en ville :

La petite couronne parisienne est le théâtre d’un phénomène étrange : les gens sont assis dans les rues, amorphes. Derrière eux, protégés par des boucliers humains, des soldats au regards vides interdisent l’accès à la ville..

Une fois passé le périphérique parisien, le spectacle est différent, la ville est mortellement silencieuse. On ne voit aucun véhicule et aucun passant, ni même aucun pigeon, aucun bruissement de platane et aucun souffle de vent. La ville semble morte (c’est lié à la catatonie de l’incarnat de la ville).

Les forces spéciales, elles aussi sous contrôle, sont présentent sur trois sites :

1. La Place de l’étoile et la Place de la Concorde, pour protéger la voie d'entrée de pour l’Iron Hand. C’est là que se situent Eversmann et le cœur de Black Box (au pied de l’obélisque de la Concorde).
2. La BNF, qui va alimenter en énergie magique le portail de l’arc de Triomphe.
3. L’INRS, où des vagues de soldats contrôlés viennent se heurter aux deux Calibres, à Bombardier et à Mistral EX2 (version non piratable de Mistral).

Des patrouilles contrôlées sillonnent les rues du reste de la ville de temps à autres et des hélicoptères Tigre survolent la ville, interdisant les déplacements aériens trop visibles.

Eurocopter EC665 Tigre :

Strengh 8

Speed 8

Defense7

Toughness 11

Canon GIAT de 30mm (ranged multiattack damage 10)

Roquettes 68mm (ranged damage 9, burst area 6)

A ce niveau, je n'avais pas de moyen de prévoir ss'ils allaient commencer par la BNF, la Place de l'étoile ou l'INRS. J'ai prévu les scènes dans un ordre qui me semblait logique, mais je me tenais prêt à improviser s'ils décidaient de faire tout ça dans le désordre.

Il faut tout de même souligner aux personnages, par le biais d'Athéna, qu'attaquer un des points vitaux du dispositif d'Eversmann, cela signifie devoir combattre Eversmann dans les 10 secondes qui suivent : c'est une incitation forte à faire une frappe simultanée sur la BNF, la Concorde et l'Etoile.

Etape 1 : INRS (peut-être)

Le groupe va peut-être tenter de rejoindre l’INRS en premier car c’est là que se situent les autres phénomènes R susceptibles de les aider à circuler plus facilement en ville. C'est l'option retenue.

Apparemment, lui, il était mal garé

Auquel cas, ils vont arriver en grand groupe dans la rue d’Ulm au moment où un char Leclerc du 501^ème Régiment de Chars de Combat se met en position pour forcer un passage aux troupes de Black Box.

Le char arrive tombeau ouvert : les pavés volent en éclat sous ses chenilles et il roule sur les véhicules en stationnement (ce qui ne le ralentit pas)

Char AMX Leclerc :

Strengh 10

Speed 4

Defense 6

Toughness 12/12

GIAT CN120-26/52 (ranged damage 10, burst area 6)

Mitrailleuse lourde M2HB .50 BMG 12,7mm (ranged multiattack damage 6)

Légionnaires :

Initiative +2

Dodge +6

Parry +6

Fortitude +6

Toughness +6/2

Will +2

FA-MAS +5 (ranged 5 multiattack)

FN Minimi +4 (ranged 6 multiattack)

Lance-roquette AT4 +4 (range area 10, burst area 7)

Rue d'Ulm, au niveau de l'INRS

La rue est rectiligne, le groupe doit juste neutraliser le Leclerc et passer au travers des lignes du 2ème REP (avec l’appui de Calibre qui les a aperçus de loin). 

Ou pas : ils ont décidé de voler par dessus tout ça avec le dragon invisible. Tant pis pour l'encastrement de char Leclerc dans un immeuble. J'ai tout de même estimé qu'à force de se balader en l'air, un des détecteurs de Black Box a fini par les repérer et qu'Eversmann est au courant de leur présence en ville.

Une fois passés, les légionnaires ne les poursuivent pas car tous ceux que Black Box a avancés vers l’Institut ont échappé à son contrôle.

L’Institut est très abîmé à cause des déferlantes de mortier qui sont tombés dessus. De fait, le gros du bâtiment extérieur est en ruine.

Cependant, dans les ruines, les commandos de Le Bolzec et une poignée de légionnaires qui ont retrouvé leur libre arbitre tiennent bon en compagnie de Mistral et de la nouvelle Calibre qui fait un carton.

Une fois les personnages reconnus, on les conduit au cœur des gravats, à l’entrée de la base souterraine à proprement parler. 

Le Bolzec est assez réjoui de voir le groupe arriver mais le soulagement est de courte durée : au même moment, Von Eversmann se matérialise de l’autre côté de la rue (il a été prévenu par Black Box que l’équipe B était de retour)

Voyant la grande concentration de potentiels super-humain, il fait au plus court : il fait écrouler l’immeuble voisin sur l’entrée de la base de l'INRS.

Aux joueurs de gérer la chute des gravats, les soldats qui sont sous l’immeuble qui s’écroule et Von Eversmann qui se téléporte au loin dès son méfait accompli. Quelques balles des deux calibres ont tout de même ricoché sur son bouclier d’énergie.

S’ils sont là, les héros de l’AED interviennent aussi pour aider.

Rien de particulier à ce niveau là, le groupe a tiré tout le monde à l'intérieur de la base avant que celle-ci ne soit scellée. Quelle que soit leur degrés de succès, l’entrée de l’INRS est malgré tout sauvée car Bombardier a attraper le bout d’immeuble qui tombait dessus et l’a immobilisé.

Une fois l'émotion retombée, le groupe entre plus calmement en contact avec l’ancien Calibre et le Bombardier qui fulminent d’être tenus à l’écart par "les gamins".

Ils trouvent aussi les malades de l’Institut Curie qui ont été descendu à leur grande surprise dans la base militaire qui se tenait sous leurs pieds. Ils rencontrent enfin un groupe très disparate de gens, jeunes ou âgés, hommes ou femmes, qui se tiennent là, un peu surpris.

Le Bolzec salue avec soulagement les héros et leur fait un topo rapide.

-On se bat depuis ce matin. J’ai pas mal de pertes, mais on réussit à remettre la main sur un légionnaire ou deux de temps en temps, donc ça compense. On a aussi des réserves de munitions : quand j’ai été nommé, le Professeur C m’avait dit de rassembler de quoi soutenir un siège. Finalement, c’était plutôt bien pensé.

Il montre aussi un tas de cendres.

-L’équipe de vampires nous est tombée dessus aussi. Apparemment, ils ont passé la nuit à saboter notre équipement lourd, mais ce qu’ils savaient pas, c’est que le Professeur nous avait donné des munitions spéciales pour leur régler leur compte. Enfin bref, faudra pas compter sur eux.

Expertise science DC25

Apparemment, les recherches de Toussaint sur un vaccin contre le vampirisme n’ont pas été perdues pour tout le monde : C a conçu des munitions dans un alliage toxique pour les vampires.

Enfin, Le Bolzec désigne le groupe de civils,

-Le Professeur avait laissé des consignes secrètes à Bombardier et au vieux Calibre : pendant que vous vous battiez dans le Massif Central, ils ont fait le tour de Paris et ils ont ramassé tous ces gens-là. Tous des phénomènes R latents, mais résistants au contrôle de Black Box. C’est pour ça que le pâté de maison reste fréquentable.

Le groupe a donc à sa disposition un certain nombre de personnes immunisées à Black Box. Cependant, ces personnes ne sont pas toutes en âges de courir les rues de la ville occupées. On trouve ainsi :

-Les deux fils de Mistral (4 et 7 ans).

-Une dame âgée, physicienne nucléaire à la retraite et un de ses petits-fils, Frédéric (17 ans) qu’on est venu cueillir à la sortie des cours au lycée Paul Langevin de Suresnes.

-Anaïs, 23 ans, originaire d'un département d'outre-mer et étudiante en école d’infirmière.

-Sebastien, 31 ans, petit-fils et portait vivant d’un boxeur célèbre. Bombardier lui tape souvent dans le dos.

-Isabelle Couturier, 55 ans, la fille de l’ancien calibre et la mère de la nouvelle, qui a été déplacée depuis les étages de l’institut Curie où elle suit un traitement contre le cancer.

Parmi ce groupe, seuls Frédéric, Anaïs et Sebastien étaient prévus pour être "mobilisables" mais les joueurs ont voulu faire sans. Du coup, ça posait des problèmes insolubles pour savoir qui allait faire quoi car sans phénomène R à proximité, le contrôle de Black Box s'applique automatiquement.

Là où c'est dommage, c'est que j'avais établi que l’activation du dôme Black Box avait activé les pouvoirs latents de ce petit groupe : Sebastien est beaucoup plus fort, Anaïs a un pouvoir de régénération et Frédéric modifie les atomes à volonté, comme leurs ancêtres respectifs. Mais le groupe n'a pas vraiment creusé cette piste (un simple examen médical aurait suffit).

Le groupe a d'ailleurs profiter de la situation pour balancer Sigrùn la valkyrie de 12 ans et la déesse Athéna en plein dans la zone Black Box pour voir si elles étaient vraiment immunisées au contrôle mental. Réussite pour Athéna, échec pour Sigùn.

 

Il n’y a plus qu’à monter les équipes : si les héros ont décidé de frapper simultanément la BNF et la place de l’Etoile, on déroule d’abord le BNF puis après l’Arc de Triomphe, même si les deux scènes sont simultanées.

Pour les aider, l’ouverture du portail de l’Arc de triomphe provoque l’apparition dans le ciel de la capitale d’un motif lumineux. C’est le réseau magique qui s’imprime dans le ciel à l’identique de celui qui court dans les rues de la ville. On y voie l’énergie verte de l’axe historique et le focus de la BNF. Si AcE ou le Comte de Leicester l’observent, ils verront que l’énergie va à rebours du sens normal :

-normalement, elle part de la Concorde pour passer l’arc de Triomphe et aller butter contre la grande Arche de la Défense qui la renvoie vers la BNF.

-Au lieu de ça c’est la BNF qui reverse son énergie dans le réseau.

-L’Arc de Triomphe est donc directement connecté à deux sources : la BNF et l’obélisque de la Concorde.

Le groupe prend alors la décision de tous partir simultanément à la BNF.
Athéna rappelle alors que si tout le monde va à un seul endroit Eversmann va s'y pointer aussi et rosser tout le monde.
Le groupe décide alors d'aller tout seul à la BNF et d'envoyer les PNJ à l'Arc de Triomphe. Là, c'est moi qui suis moins chaud de faire faire une des scène constitutives du final en cinématique par des PNJ : Athéna indique donc qu'elle n'est pas très chaude pour aller se battre toute seule contre Eversmann.
Le groupe essaye de la convaincre d'y aller malgré tout parce qu'ils ont confiance en elle. 
En fait, le vrai problème est que Black Box les empêche de s'organiser comme ils le veulent. Toussaint dit que c'est parce qu'on lui laisse jamais le temps de finir ses inventions sinon il aurait fait un système pour y être immunisé, je leur rappelle alors que le système de hero point et de jury rigging est là pour ça.
Au final, tout le monde se retrouve avec un système de protection portable qui immunise au contrôle mental de Black Box et la planification se fait plus simplement : AoS part à la BNF avec le sergent Daly et les mages anglais, Toussaint part à la Concorde avec Sigrùn et Athéna, Morgane part place de l’Étoile.

Etape 2 : BNF (peut-être)

Cette partie doit surtout mettre en avant le personnage de Ace of Spades : c’est son final à lui. Morgane et Toussaint doivent normalement être en route pour les Champs-Élysées.

La BNF est au centre d’un orage magique : les éclairs d’énergie arcanique crépitent de partout, le réseau tellurique est en plein chaos. Une sphère d’énergie noire enfle au centre des quatre tours du site.

Les parachutistes de l’Infanterie de Marine gardent les lieux.

Deux questions se posent pour AoS :

Comment parvient-il à échapper au contrôle de Black Box ?

Comment passe-t-il les cordons de sécurité ?

Pour échapper au contrôle de Black Box, il a plusieurs options, mais de base, les volontaires ne manquent pas à l’Institut. Il y a aussi l’option du Sergent Artilleur Daly.

Si Toussaint à fabriquer un inhibiteur de contrôle Black Box, il peut la tenter en solo.

Pour passer les cordons de sécurité, il a trois choix :

Soit il passe en force avec des coéquipiers, auquel cas certains devront rester derrière lui pour le couvrir pendant qu’il entre à la BNF, ce qui part du principe qu’il a au moins 2 phénomènes R avec lui pour se permettre de séparer les équipes.

Il peut aussi tenter l’opération discrète, en se téléportant. Le problème est alors pour lui d’être capable de faire suivre l’éventuel phénomène R qui l’accompagne.

La dernière option est d’appeler les fantômes du 25eme RTS en chantant "le chant des africains" (cf plus bas) et de prendre la BNF d'assaut, mais encore faut-il qu’il y pense (sachant qu’il ne connait pas l’effet que c’est sensé produire).

Comme Ace était accompagné des magiciens anglais qui sont eux aussi très doués en illusion, ils se sont faufilés dans la BNF en évitant les cordons de sécurité. AoS avait bien l'intuition que le chant des africains étaient une forme de botte secrète, qu'il s'est gardé pour plus tard.

Marsouin du 3^ème RPIMa :

Initiative +2

Dodge +6

Parry +6

Fortitude +6

Toughness +6/2

Will +2

FA-MAS +5 (ranged 5 multiattack)

FN Minimi +4 (ranged 6 multiattack)

Lance-roquette AT4 +4 (range area 10, burst area 7)

Véhicule de l’Avant Blindé :

Mitrailleuse lourde M2HB .50 BMG 12,7mm (ranged multiattack damage 6)

Une fois dans les locaux du collège hermétique, il peut constater que le sol est jonché de cadavres de mages. La plupart font partie des prétentieux qu’il a rencontré à la réunion du conseil.

Les lieux sont eux aussi gardés par des militaires, mais AoS connait les lieux et surtout les illusions qui y ont été posées pour les dissimuler aux visiteurs normaux de la BNF : il peut en jouer pour progresser entre les patrouilles.

Les deux endroits potentiellement intéressants sont : la salle du conseil et la grande salle d’invocation.

Dans la salle du Conseil, on trouve une douzaine de cadavres carbonisés : ils sont impossibles à identifier à l’œil nu mais on trouve le baron de Bramonas, ses mages loyaux et une demi-douzaine de nécromants.

C’est l’incendie provoqué par les mages du feu qui a ravagé la pièce et rendu les cadavres méconnaissables.

Perception DC20

On peut tout de même reconnaître Georges de Bramonas à sa médaille.

Perception DC25

La médaille peut s’ouvrir. A l’intérieur, il y a une photo du Professeur C qui doit dater des années 60.

AoS  a couru dans la salle d'invocation, ces éléments sont restés secrets.

La salle d’invocation est scellée.

Des mages du feu qui ont changé de camp montent la garde devant, et il va falloir s’en débarrasser.

A nouveau, on peut appeler à la rescousse les compagnons éventuels de AoS ou appeler les tirailleurs. Si les tirailleurs ont déjà été appelés, ils ont de toute façon suivi AoS.

On peut ensuite entrer par effraction dans la salle d’évocation ou tenter un premier coup d’œil pour identifier ce qui s’y passe.

AoS a choisi la manière forte : il a écrasé un des deux mages par télékinésie pendant que le sergent Daly abattait l'autre au M16. AoS a à nouveau demandé :
-au fait, je me demande bien quels sont ses pouvoirs au sergent
-ben t'as qu'à lui demander
-bah, si c'était des pouvoirs utiles, il nous l'aurait dit.
Les pouvoirs de Daly continuent donc à être un mystère de la campagne.

A l’intérieur de la salle, Viviane et une dizaine de nécromants sont en train de faire un rituel.

A priori, ils détrament le réseau des lignes. On peut entendre des rugissement provenant d’on ne sait où, sans doute de quelque monstre enchaîné dans un geôle qui se débat en sentant les barreaux de sa cage s’affaiblir.

AoS y est allé tout seul en laissant les PNJ derrière lui pour le couvrir. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur de la salle d'invocation qu'il s'est rendu compte que l'opposition allait être corsée. Il s'est jeté derrière une des pierres de la salle alors que les éclairs de magie noire commençaient à fuser.

Là, il a attrapé son iPhone, il a monté le son et il s'est mit à chanter le chant des africains avec la musique.

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Le chant des africains

Une personne harmonisée avec les lignes de force et qui chante le chant des africains envoie un message au tata de Chasselay, cimetière où reposent 196 soldats de l’armée d’Afrique, majoritairement issus du 25^ème régiment de tirailleurs sénégalais.

Le cimetière est construit en région Lyonnaise à la manière d’une enceinte rituelle sénégalaise où on enterre les héros. De la terre d’Afrique a été utilisée dans les murs et des effigies tribales ornent la porte.

On ressent alors une impression de réveil au terme d’un long sommeil. On aperçoit furtivement un bâtiment africain posé au milieu d’un champ de maïs, un drapeau flottant mollement au milieu de l’enceinte.

On entend un clairon vacillant résonner dans le lointain et un grondement semble se soulever peu à peu.

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Le grondement s’entend aussi dans la salle d’invocation à Paris, et un coup de feu retentit, puis un autre, puis des dizaines de soldats fantomatiques sortent des murs.

Les premiers passent en hurlant, baïonnette au canon. 

Ace peut constater au passage que ce sont des fantômes, armés et équipés comme en 1940, et qu’ils ont en commun d’être tous noirs de peau et de parler un dialecte africain. Ils portent le nombre 25 brodé au col.

Ace n’a peut-être pas assez de connaissance historique pour reconnaître des tirailleurs sénégalais, mais il commence à avoir assez de pratique du milieu militaire pour reconnaître une mitrailleuse que trois fantômes sont en train de mettre en batterie à côté de lui.

Bientôt, la Hotchkiss Modèle 1914 spectrale se met à cisailler les mages qui croulent sous le nombre.

Seule Viviane reste au milieu à faire son incantation.

Son bouclier télékinétique la protège des balles des sénégalais et il va falloir que AoS s’en occupe, mais c'est un duel final entre elle et lui qui se joue au milieu d'un combat entre des nécromanciens et des fantômes de la seconde guerre mondiale; tout se déroule donc dans un décor zébré d’éclairs magiques et sous les tirs des sénégalais, avec des monstres qui sortent des geôles mais qui se font refouler à la baïonnette.

Le point commun entre AoS et Viviane est qu'ils ont de fort pouvoirs offensifs mais que la toughness n'est pas leur point fort. Ils se sont échangés des mandales télékinétique très violentes, mais le duel ne s'est pas éternisé et s'est soldé par une victoire de l’illusionniste qui, bien que bien blessé, a fini par l'emporter

Épilogue :

Une fois Viviane vaincue, la faille se referme derrière elle alors que le réseau tellurique se réaligne.

Cela a pour conséquence de fermer le portail de la Place de l’Etoile (et donc de couper l’afflux de troupes de l’Iron Hands).

Les sénégalais se rassemblent.

Au milieu d’eux se tient l’ancienne Viviane, celle du XVIIIème siècle. Elle regarde Ace et dit :

-Je sais qu’il est dangereux de jouer avec le temps mais que voulez-vous, j’ai senti que vous alliez avoir besoin de mon aide alors j'avais pris mes dispositions pour vous donner un dernier coup de main. Maintenant, je vais aider les tirailleurs à rentrer chez eux.

Les fantômes et elle s’estompent peu à peu. AoS se retrouve seul dans la salle d’invocations.

Couper le rituel redonne aussi toute son énergie à Paris.

Au travers des lignes, Ace peut voir et entendre l'avatar de la Cité se relevant péniblement au milieu de son squat. Elle appelle mentalement  

-Valentine ? Valentine ? Répond moi !

Elle cherche Pentagramme et ne trouve que la présence d’Ace.

-Où est Valentine Haussmann ? Où est Pentagramme ? 

Si Ace lui dit que Pentagramme est morte, Paris ne parle plus, Ace la voit juste en train de hurler de douleur. Face à elle, le punk anglais se matérialise et lui dit :

-Dis-moi Paris, et si on allait foutre un peu le bordel ?

Débutent alors l'étape 3 et l'étape 4, qui se déroulent sur les Champs-Élysées et qui mettent d’avantage en avant les deux autres PJ.