dimanche 10 novembre 2013

M&M - Scénario 4.1 - Desert Storm

Le voilà le scénario feu d'artifice, l'apothéose de la violence.
Je l'ai rédigé en me gavant de vidéo de battlefield 3, jeu auquel je n'ai jamais joué mais qui transpire un "america fuck yeah" tout à fait dans le ton.

De toutes la campagnes, ça a été un des plus longs à écrire parce qu'il a fallu que je me documente sur la ville de Fao, la 11ème MEU et que je trouve un navire de débarquement des marines faisant référence à la première guerre mondiale et un PNJ militaire américain qui colle dans le cadre.

Au final, tous les éléments coïncident pas mal et je suis assez content du résultat.
De toutes façons, je crois que j'ai plus de facilité à faire un scénario pop-corn qu'une truc d'ambiance ou d'enquête.
 

Scénario 4.1

Desert Storm

Les personnages sont convoqués en salle de briefing.
Sont présents : C, Central, Data, le capitaine Le Bolzec et la nouvelle Calibre.

Les lumières s'estompent, Central commence sa présentation.

Hier, lundi, à 20H00 heure locale, le centre de stockage pétrolier de Fao, ainsi que la ville attenante, ont cessé de donner signe de vie. Aucune communication n’a pu être établie depuis, ni avec les autorités civiles, ni avec les forces de police irakienne.

Fao est un des deux seuls ports Irakien et un des plus grands terminaux pétroliers du monde. Accessoirement, c’est aussi une ville de plus de 23000 habitants.

Le commandement américain a dépêché une unité de reconnaissance depuis le Koweït, ce matin, mardi, à 02H00.
Pas de nouvelles non plus.
Les forces Irakiennes ont établi une position défensive au sud de Bassorah ; les américains, quant à eux, ont déployé une ligne blindée au nord de Koweït City. On ne sait pas ce qui se passe à Fao, mais dans le doute, on ne veut pas que ça se répande.

Voici la suite de la chronologie.

Mardi, à 06H00, la 11eme unité expéditionnaire du corps des Marines (11eme MEU) débarque sur la péninsule de Fao.
On a des images assez nettes de leur progression qui semble bien se dérouler jusqu’à l’arrivée aux faubourgs de la ville.
A 07H48, le contact est coupé avec le 11eme MEU et le bâtiment qui leur sert de base d’opération : le USS Belleau Wood.

On parle ici de :
  • 2200 hommes
  • 4 chars M1A1 Abrams
  • 16 véhicules blindés LAV 25
  • 8 mortiers de 81mm
  • 8 lance missiles antichar Javelin
  • 15 amphibies AAV-7 (Amtrack)
  • 6 pièces d’artillerie M-198 Howitzer 155mm
  • Une centaine de véhicules divers (camion, HMMWV, Bulldozer, blindés du génie...)
  • 17 hélicoptères de transport (Iroquois, Sea Stallion, Sea Knight)
  • 4 hélicoptères Cobra d’attaque au sol
  • 6 jet à décollage vertical AV-8B Harrier II
Ainsi que leur base : un bâtiment d’assaut amphibie de classe Tarawa, le USS Belleau Wood
  • 40000 tonnes de déplacement
  • 930 marins
Et un destroyer de classe Arleigh Burke, le USS Farragut
  • 9200 tonnes
  • 290 marins
  • Missiles de croisière, missiles anti-aérien, torpilles, défense de proximité, artillerie navale de 127mm

A 9H30 une unité de Navy Seals est envoyée sur place et pénètre dans la péninsule par moyen d’insertion discret.
A 12H27, en progressant très lentement, ils arrivent en vue de la ville. Des images montrent des véhicules du corps des Marines en train de patrouiller.
A 12H29, le contact est coupé avec les SEALS.

A 12H45, les forces américaines dans le golfe persique passent en DEFCON 1, des avions sont maintenus en l’air, prêt à frapper l’Iran voisin.
La Veme flotte, basée à Bahrain, appareille. Elle est composée de l’USS John Stennis, d’un croiseur Ticonderoga et de quatre destroyer Arleigh Burke. Accompagnés sans aucun doute d’au moins un SNA de classe Los Angeles.

Face à ce déploiement de force, l’armée de l’air iranienne a aussi remonté son niveau d’alerte et les sous-marins de poche iraniens ont quitté leur port d’attache.

A 16H00, Un satellite américain est passé au-dessus de Fao et a détecté des traces de radioactivité résiduelle en sphère autour de la ville.
A partir de ce moment, les services spéciaux américains sont entrés en contact avec nous pour solliciter notre aide.

A 18H35, Mistral est arrivée sur place pour une étude préliminaire de la zone.
Ses premières prises de vue confirment la présence de L’USS Belleau Wood et de son escorte dans le port de Fao, ainsi que des patrouilles de véhicules américains en ville. Elle a aussi identifié des tirs sporadiques d’armes légères.

A 18H52, nous avons perdu le contact avec Mistral alors qu’elle tentait de se rapprocher.
Nous captons toujours sa balise de détresse, ce qui est pour le moment le seul et unique signal qui soit perceptible en provenance de la zone morte de Fao.

C’était il y a une demi-heure.

Le Professeur C prend la parole :

Cette histoire de Black Out me fait penser à Ouistreham et cette histoire de domes d’énergie R me fait penser à Eversmann : un jet vous attend à Villacoublay, il atterrira au Koweït.
Vous embarquez avec une équipe de Commando Marine.

Je ne sais pas comment ils arrivent à faire un tel black out mais les seuls qui aient réussi à rentrer dans ce genre de zone et à en ressortir vivant, c’est vous.

Les américains vont tout écraser sur leur passage pour récupérer leurs 2000 hommes, et les iraniens vont sans doute appuyer sur le bouton si l’oncle Sam sort ses colts. Vous avez 12 heures pour désamorcer la situation et retrouver le capitaine Caroline.  


On les monte directement à l’héliport de l'Institut, un hélico les embarque ainsi que 4 commando marines commandés par Le Bolzec.
Le Quartier Maître de seconde classe Emilie Couturier est du voyage.
Le rôle des commandos est de permettre l’insertion et l’extraction, ils ne suivront pas dans Fao.

A Vilacoublay, un Falcon est effectivement en train de chauffer.
Ils embarquent. En vol, on les équipe de pied en cap en tenue de désert, on leur propose tout ce dont ils pourraient avoir besoin, notamment en moyen de communication et d’observation, mais aussi d’armement.
On leur fournit aussi un accumulateur d’énergie de secours pour Mistral.
Enfin, ils atterrissent au Koweit.

La base aérienne est américaine, on sent les Marines assez tendus.
Un colonel des Marines les attend en bas de la rampe. Il les salue et les conduit à un convoi d’une demi-douzaine de véhicules qui les attendent et se lancent à tombeau ouvert dans le désert Koweïtien.

Le colonel se tient à côté d’eux et les brief en hurlant avec son français marqué par un fort accent.

On part pour l’île de Bubyian, c’est en territoire Koweïtien mais c’est en face de la péninsule de Fao.

Il est 20H, on y verra bientôt plus rien, c’est le meilleur moment pour passer l’estuaire.
De l’autre côté, je sais pas ce qui vous attend, mais je peux vous dire qu’en prenant le Khor Abdullah, vous en avez pour 5 km de flotte suivie de 5 km de dunes de sables avant d’arriver en vue de la ville. Pointez plein nord, vous pouvez pas vous tromper.

A l’ouest d’ici, il y a Um Qasr. Il y a une route en bon état de 20 km qui relie les deux villes. Si vous deviez vous échapper, ça fait partie de vos bonnes options car à Um-Qasr il y a  un pont pour le Koweit et des gars à nous pour le garder.

Si vous avez besoin d’un vrai gros coup de main, voici un pointeur laser et une radio, dites zoulou trois fois et indiquez les coordonnées de la position et le type de cible, bâtiments, personnels, véhicules, position fortifiée… on traitera la zone au 155m. Evitez de rester dessous.

Enfin, je vous dis ça… on n’est pas vraiment sur que vous puissiez émettre depuis là-bas. A notre connaissance, le seul truc qui passe, c’est le signal de détresse de votre drone.


En fait, la radio marchera correctement, tant qu’elle restera à proximité de Toussaint.
Mais elle ne recevra que des parasites tant que les nanomachines de BlackBox brouilleront la zone.

Alors que le colonel continue à parler, on arrive au bout de la route côtière de l’ile de Bubyian.
En face, il n’y a qu’un grand bras de mer mais la cote iraquienne reste visible, une sphère verte semble posée dans le fond.

Aux persos de voir pour la traversée, mais le modus operandi prévu par l’Institut, c’est que les commandos débarquent un zodiac et fassent traverser l’estuaire aux personnages un peu comme les SEALS l’ont fait 10 heures auparavant.

Calibre se tient à l’avant avec un fusil de précision, tous les autres sont tête baissé alors que le zodiac fonce à tout allure dans la nuit.
Arrivée de l’autre côté, les commandos et les joueurs se séparent : les commandos s’enterrent dans des positions retranchées en attendant le retour des joueurs.

A eux de jouer.


- Perception DC 20
Camouflés dans une dune, ils retrouvent le bateau qu’ont utilisé les Navy SEALS.
On y trouve un peu de matériel si ça leur fait plaisir ou s’ils se sont rendus comptes qu’ils avaient oublié quelque chose en chemin

La progression dans le désert n’est pas facile : il fait nuit, il fait froid, la sphère verte phosphorescente est assez inquiétante, mais elle facilite l’orientation.

Les joueurs peuvent la tenter plus direct et voler en direction de la ville.
S’ils emploient la télékinésie de Ace, la signature reste discrète.
S’ils emploient le dragon par contre, les détecteur extrêmement puissants de l’USS Farragut vont les détecter en un rien de temps et leur tirer dessus au missile SM-2.

Arrivé à proximité de la ville, s’ils sont en vol de façon trop ostentatoire ou s’ils entrent en ville en volant, ils se font tirer dessus à la mitrailleuse de Jeep. 

Là, ils m'ont fait mieux que ça : Morgane a invoqué son dragon et lui a dit de partir devant en éclaireur. 
Arrivé dans la sphère de contrôle de Blackbox, Bouteflammes a donc été contaminé par les nanomachines et le sac à main volant a donc été écarté du circuit pour le reste du scénario.
Après cet évènement, ils ont décidé d'opter pour une approche plus classique : à pîeds.

L’idée serait donc plutôt qu’ils se mettent dans les dunes et jettent un œil à la jumelle pour identifier ce qui se passe. Ils peuvent arriver par le sud-ouest, et donc la zone pétrolière, ou le sud-est, et donc la zone d’habitation principale.

Sud-ouest :

- Perception DC 10
Un camp est dressé au milieu de la zone pétrolière. Ce semble être des tentes militaires américaines

- Perception DC 15
Le camp n’a ni gardes, ni barbelés, ni quelque forme de sécurité que ce soit.

- Perception DC 20
Mais ce ne sont pas des militaires américains qui l’occupent, mais des familles civiles irakiennes.


Sud-est :

- Perception DC 10
Des véhicules américains circulent en ville, Hummers pour la plupart

- Perception DC 15
Ils sont bien manœuvrés par des marines

- Perception DC 20
Le rythme de passage des patrouilles est millimétré, à un point que cela semble surnaturel.


Attention : seuls les phénomènes R sont immunisés au contrôle de Blackbox
A tout moment, si Ace ou Morgane se séparent de Toussaint de plus de 10m, jets de volonté DC20, un par tour, en cas d'échec, piratage de leur esprit par Black Box, jusqu’à ce que Toussaint se rapproche et que le brouillage chasse Black Box.
Maintenant, il faut voir comment ils comptent s’approcher de la zone d’où émet la balise de Mistral.


Option Sud-ouest (celle qui a été retenue)

S’ils passent par la zone de stockage de pétrole et son camp, ils vont être plus ou moins à découvert et passer à proximité des tentes, mais c’est peut être l’option qu’ils prendront s’ils se sont rendus compte qu’il n’y avait pas de gardes armés.

S’ils passent au milieu des tentes, tout le monde les regarde fixement avec un regard vide.
S’ils s’approchent des gens, les gens semblent se réveiller comme dans un sursaut (a cause du brouillage de Toussaint), puis, ils sont pris de panique (parce que ça fait plus de 24H que leur cerveau est controlé), courent et s’enfuient, puis redeviennent apathique (car ils quittent la zone de brouillage)

Une fois que ce manège s’est produit une fois, tous les autres civils s’écartent du groupe et des Jeeps se font entendre dans le lointain : c’est le moment de se casser.

S'il faut leur mettre la pression ou les pousser à entrer en ville, on peut faire intervenir une paire de Super Cobra.

AH-1W Super Cobra :
Strengh 8
Speed 8
Defense 6
Toughness 11
Autocanon M61 Vulcan (ranged multiattack damage 6)
Roquettes Hydra (ranged damage 9, burst area 6)

Il a fallu que je fasse intervenir les cobra... qu'ils se sont mis à dézinguer avec application, jusqu'à ce qu'ils se disent que les pilotes étaient peut être contrôlés et qu'ils décident alors de battre en retraite.

Ils finissent par se réfugier en ville car finalement, le couvert y est plus favorable.
Toutes les maisons sont abandonnées, la ville est déserte et il y règne un silence de mort.


Option Sud est

En passant par le sud-est, ils pénètrent plus tôt dans la ville et ça leur fait d’avantage de zone urbaine à traverser, mais s’ils se sont rendus compte que les patrouille avaient des horaires de passage mécaniques, ils peuvent estimer avoir de bonnes chances de contourner les patrouilles.

Il faut se cacher à plusieurs reprises quand des véhicules blindés passent dans les rues, éclairant au projecteur les façades des bâtiments.
Toutes les maisons sont abandonnées, la ville est déserte et il y règne un silence de mort.


Suite, quelle que soit l'option retenue

En entrant dans une maison, ils peuvent tomber sur un poste de télévision allumé.
Mais le seul programme qui passe est une succession de lignes de code informatique.

- Technology DC 15
On peine à comprendre le sens des instructions à l’écran parce que les variables ne sont pas identifiées. Mais comme la télé fonctionne avec une simple antenne et qu’elle n’est pas reliée à quoi que ce soit d’informatique, on peut en déduire que ce code se propage par ondes radios.
Si tel est le cas, l’écran cathodique ne devrait pas être capable d’interpréter ce signal : donc soit quelqu’un envoi une vidéo de code défilant (ce qui n’a pas de sens), soit la télé a été trafiquée,

- Technology DC 15
Si on ouvre la TV, on peut constater qu’elle n’a pas été trafiquée
Si on dispose d’une vue microscopique, on peut constater qu’elle est par contre remplie de nanomachines… et qu’il y en a en fait partout dans l’environnement mais qu’elles sont beaucoup plus actives quand elles sont loins des personnages.

- Technology DC 25
Une nouvelle variable vient d’apparaitre dans le code. (Black Box vient de capturer un nouveau marines, ce qui déclenche la scène suivante)


Quand tout à coup !

Des rafales d’armes automatiques résonnent dans la ville.
L’orientation est facile à estimer et ça a l’air tout proche.

- Perception DC 10
Le bruit des chenilles, le sol qui tremble : un tank lourd arrive.

Un Abrams débarque au coin de la rue où sont les joueurs et la remonte à tombeau ouvert : ça ne fait pas le même effet qu’au 14 juillet, le char de 60 tonnes avance à 70 km/h et il est suivi par deux blindés à roues LAV-25.

Au bout de l’avenue, le char s’arrête presque sur lui-même, sa tourelle pivote et le canon de 120mm tire un coup vers une cible invisible.
En riposte, dans la seconde qui suit, une roquette vient éclater contre le renfort latéral du char qui fait marche arrière.

Les deux LAV-25 s’arrêtent de part et d’autre de l’avenue et deux équipes de 4 marines en descendent.

Distribuer le plan :
Vous êtes en B.

Les marines qui ont débarqué se séparent en deux fireteam.
La première entre dans F et progresse vers G
La deuxième profite d’un tir de couverture du char Abrams pour traverser la rue et pénétrer dans H.

Soit les joueurs attaquent le char à l’aveugle
Soit ils essayent de communiquer avec les marines autour du char.
Dans ces deux cas, les marines leur tirent dessus.

Soit ils la jouent discrète et font le tour de la situation pour identifier qui a tiré sur le tank, auquel cas il va falloir être discret et passer par C.

Mes joueurs ont voulu enquêter, mais ils n'ont pas voulu être discret : ils ont donc décidé de passer par F en aplatissant les marines contrôlés au passage.
Comme leur progression n'était pas coordonnée, à force de saut surnaturel et de téléportation, Morgane et AoS se sont parfois retrouvés en dehors du rayon de Toussaint et ont commencé à faire des jets de volonté.

- Perception DC 15 au milieu des coups de feu
La radio que vous a donné le colonel crache des bruits de voix, mais on les entend à peine.

- Technology DC 10
C’est un simple problème de fréquence : votre radio est sur une fréquence régimentaire alors que les voix que vous percevez sont sur une fréquence tactique.
Un simple réglage règle la question : les voix se transforment en cris, on entend des américains, manifestement sous le feu.

Ces mecs sont de la Kilo Company !
Le M1 est encore en vie !
On se replie de l’autre côté de la rue, je veux une couverture sur la gauche
Simons est encore dehors sergent !
On peut plus rien pour lui, on se replie, maintenant !

Les antagonistes sont la  fireteam Razor de la Lima Company positionnée en E.
Ils sont quatre, commandés par le Sergent Artilleur Christopher Daly.
Il y a un quart d’heure de cela, ils étaient 5, mais un des soldats, le Private Simons, s’est séparé des autres pour se soulager la vessie, et il est sorti de la zone de 15 mètres du Sergent Artilleur Daly qui est un phénomène R qui s’ignore. (depuis le début du Black Out, ses pouvoirs se sont déclenchés mais il ne le sait pas encore)
Quand Black Box a pris le contrôle du soldat Simons, elle s’est rendue compte que les 4 Marines restant n’étaient pas sous son contrôle et les tirs ont commencé.

Si le groupe entre en contact avec eux par radio, le Private Gomez notifiera la chose à son sergent et le sergent demandera au groupe de s’identifier.
Si l’identification ne sonne pas trop « corp des marines US », le sergent donnera l’ordre de couper les radio, en disant :

Si ces mecs sont des Marines alors moi je suis Garde Suisse, c’est encore coup de putes, coupez les radios les gars.

Toussaint a dit quelque chose du genre "la France est venue vous sauver", ce que j'ai considéré comme ne sonnant pas trop "Marine Corp".

Jusque-là, l’équipe de Daly avait fait profil bas, mais après avoir vu l’intégralité de leur bataillon se changer en zombie, leur communication coupée et un des leurs se mettre à leur tirer dessus, le moral est assez bas.

La position E étant sous le tir et les ennemis progressant vers H, le sergent décide de se replier vers D.
Il motive ses gars d’un "Come on you sons of bitches, do you want to live forever" qu’il tient de son arrière-grand père, le Sergent Major Daniel Daly.

Char de Combat Principal M1A1 Abrams :
Strengh 10
Speed 4
Defense 6
Toughness 12/12
Canon Rheinmetall 120mm (ranged damage 10, burst area 6)
Mitrailleuse lourde M2HB .50 BMG 12,7mm (ranged multiattack damage 6)

Marines :
Initiative +1
Dodge +5
Parry +5
Fortitude +5
Toughness +5/2
Will +1
Fusil d'assaut M16A4 +5 (ranged 5 multiattack)
Mitrailleuse M249 SAW +4 (ranged 6 multiattack)
AT4 Rocket Launcher  +4 (range area 10, burst area 7)
A partir de là, les persos sont donc face à un petit groupe de Marines qui tirent sur un gros groupe de Marines avec des tanks.
A eux de voir ce qu’ils font.

En termes de comportement pur, on peut tout de même, avec un bon jet de perception, se rendre compte que le gros groupe de Marines avance de façon extrêmement méthodique, sans parler, avec un regard mort.
Alors que la petite équipe correspond d’avantage à l’idée Hollywoodienne d’une équipe de Marines au combat : ils jurent, ils gueulent, ils courent comme des dératés pendant qu’un autre fait une couverture fournie.

Si les PJ ont intercepté la conversation à la radio, ils savent aussi que la team Razor est composée des seules personnes qui semblent capable de parler depuis qu’ils sont là.

Bref, à eux de voir, mais dans l’absolu, ce groupe de Marines est un allié potentiel. Sans eux, ils devront se débrouiller pour retrouver Mistral.

S’ils parviennent à les rejoindre, il faudra leur faire évacuer la zone car les Marines contrôlés par Black Box, appuyés par le char, sont toujours après eux.

Au pire, pour les aiguillonner, on peut rappeler les cobra et faire tirer à l’artillerie navale de 127mm sur leur position.

Mes joueurs ont pas hésité longtemps à venir en aide à la team Razor.
Par contre ils ont foncé tout droit au travers de F et de G et il a effectivement fallu que je les aiguillonne avec des cobras et de l'artillerie parce que en fait, AoS s'est aperçu qu'il avait tout a fait la capacité de soulever un char Abrams et de le retourner sur un LAV-25.
A partir de ce moment là, je me suis dit qu'il allait falloir que je muscle le discours.


Dès que ça se calme, le sergent Daly peut faire son rapport.

Nous avons débarqué à 0600, comme prévu.
Nous avons progressé sur les objectifs désignés.
Nous n’avons rencontré aucune opposition, la ville était vide.
Le premier peloton de la compagnie Lima devait arriver à la zone de stockage de pétrole par le sud.
Quand on est arrivés sur place, il y avait des civils qui s’étaient posés là. Et je dis bien posé, ils étaient assis, en rang, immobiles, à nous regarder comme des cons.
Et puis on a plus rien eu à la radio. Plus personne répondait.
Alors on a constaté que les équipes du peloton avaient changé de route et se redirigeait vers la ville, et pareil pour les autres pelotons. Mais c’était pas les ordres.
Quand on s’est approchés d’eux pour leur demander ce qu’ils foutaient, ils nous ont tiré dessus. Comme ça, sans rien dire.
Le lieutenant et le radio se sont fait chopper ce matin.
C’est con, c’était notre seule radio, il nous reste plus que le réseau tactique.
Depuis, on en a pas mal bavé à se planquer partout avec les zombies au cul.
La seule équipe qui réponde encore aux ordres, c’est nous, la Razor Team, mais on vient de perdre le Private Simons. Il a quitté la baraque où on s’était planqué et une fois dans le jardin, il s’est mis à nous canarder.
2 minutes avant on partageait nos rations et tout à coup il vide un chargeur sur nous et la Kilo Company débarque de nulle part avec un char.
On est dans une belle merde.
Vous êtes pas vraiment l’idée que je me faisais de renforts, mais vu ce qu’on mange, je prends tout ce que vous avez à m’offrir. Je suis désolé de vous avoir coupé la radio à la gueule, mais depuis ce matin, on est un peu sur les nerfs.

On ne peut pas lui passer le colonel des Marines à la radio, car le signal retour est brouillé (ligne pas assez sécurisée pour échapper à Black Box).
Si on trouve le moyen de lui passer le colonel malgré tout, il dit à Daly se mettre aux ordres du groupe après qu'il ait fait son rapport.

Si on interroge le sergent sur Mistral, il dit qu’il y a un truc qui s’est crashé dans un immeuble pas loin.
Vu que ça a eu l’air d’attirer l’attention des Zombies, ils ont pas enquêté, mais ils connaissent des passages pour y aller discrètement et ils sont OK pour les y mener.

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