Mon Choix des Armes s'est terminé le 26 décembre, mais comme j'ai speedé pour peindre, je ne vous pose les figurines que maintenant (et un peu en vrac, je m'en excuse).
Pour aller de paire avec le lapin de reconnaissance, il fallait que je peigne la sniper : Atalante, Sous-officier des Âgema.
Avant d'aller plus loin, je précise que le terme Âgema désigne l'unité à laquelle appartient Atalante (Atalanta en VO), et que d'une figurine à l'autre, l'accent circonflexe se promène entre les différentes voyelles donc je ne sais pas trop comment l'écrire. Par contre, l'élite de l'armée macédonienne s'appelait l'agèma : je pense que ça doit avoir un rapport, mais ça n'a pas le même accent =)
Et d'un point de vue plus terre à terre, c'est une figurine très sympa parce qu'elle a une jupe plissée, et que sur une tenue de combat moderne, c'est quand même surpuissant (et ça nous change des décolletés jusqu'au nombril).
Sa position la rend par contre assez fastidieuse à peindre car elle interdit l'assemblage avant ou en cours de peinture : si on colle les bras, on ne peut plus atteindre le visage ou la poitrine.
J'ai donc fait les trois éléments (corps, bras droit, bras gauche) séparément en assemblant tout à la fin et ça s'est révélé assez complexe car la connexion des deux bras entre eux ne se fait bien que si une inclinaison correcte est respectée. Cette inclinaison est indiquée par des détrompeurs au niveau des épaules, mais comme il faut peindre avant d'assembler, les détrompeurs sont complètement engorgés quand vient l'heure de l'assemblage et on galère un peu pour que les deux bras se réunissent à la bonne hauteur et au bon endroit.
Mais c'est le prix à payer pour avoir une figurine qui épaule un fusil et c'est une posture dans laquelle on a tendance à imaginer un sniper.
Pour les couleurs, j'ai voulu faire plus clair que d'habitude. Au niveau du gris, au lieu de partir du gris allemand, j'ai choisi le dark sea grey qui est un peu plus clair et je suis parti assez rapidement sur le light grey. Le rendu final donne un gris presque blanc qui reste dans le ton du reste de l'armée mais ça fait une différence sympa.
Un autre truc rigolo, c'est que je n'ai pas su estimer si Atalante a l’œil gauche ouvert ou fermé. Comme elle est en train de viser, j'ai décidé de le peindre fermé et même si c'est plus simple à faire, ça m'a fait bizarre de ne pas avoir à galérer comme d'habitude sur la symétrie des pupilles.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais faire en sorte que les deux yeux aient bien l'air de regarder dans la même direction sans l'affliger d'un strabisme, c'est assez difficile et moi, je le fais en apnée (mais c'est peut être moi). Pour Atalante, rien de tout ça : un seul œil, pas de problème.
L'encrage n'est pas sorti de l'ordinaire et et le soclage a même été enfantin : comme elle repose au sol sur trois points (ses deux pieds et son genou) et qu'elle est stable, je n'ai eu qu'à mettre trois points de colle forte et la poser comme ça sur son socle.
J'aurais tout de même aimé avoir d'avantage de temps pour la faire plus calme : j'en aurais profité pour faire des effets de lumières sur le masque de combat sur sa tête ou sur la lentille de son fusil. Le fusil à proprement parlé aurait aussi pu être mieux fait.
Sur cette image on voit bien qu'Aleph c'est l'armée des méchants (auteur : VL-Arancia) |
Mais voilà, j'étais à la bourre et globalement, elle reste sympa à regarder, surtout avec son lapin de compagnie. Elle va aussi vachement bien avec les autres filles de mon armée et ça colle bien à l'idée de départ que j'avais, basée sur les illustrations assez manga de Corvus Belli (cf ci-contre).
Il y a un projet de jeu de rôle Infinity avec une sortie hypothétique pour 2015. Grâce à mes figurines, j'aurais de quoi monter des affrontements sympas... avec mes figurines comme antagonistes parce que si j'ai bien compris, Aleph est considérée comme plutôt une armée de méchants (c'est le bras armée d'une IA qui contrôle l'humanité dans l'ombre).
Oui, le côté méchant saute pas aux yeux.
Mais que voulez vous, le côté obscur de la force à la papa, c'est terminé : aujourd'hui, le mal tient dans un jean slim taille basse.
Moi, ça me va bien.
Moi, ça me va bien.