La Deathwatch avance à grands pas !
Après avoir laissé sécher le primaire, je me suis attaqué à la peinture du noir à l'aérographe. Le soucis, c'est que je ne comptais pas mettre de noir ni sur le visage, ni sur l'épaulette droite du marines : il a donc fallu que je masque ces parties.
Et ça tombait vachement bien parce que je devais aussi appliquer du noir en damier sur une jambière de dreadnought
Voilà une occasion de faire une comparaison entre deux méthodes de masquage.
Pour le dread, j'ai repris la technique des petits carrés de scotch de masquage ; ça prend du temps et il faut être méticuleux mais on a vu sur les scouts que ça donne un résultat très propre.
Le problème de cette méthode est qu'elle s'applique surtout sur des surfaces planes. Sur les capes de scouts, j'ai un peu lutté, sur le visage d'une marine, ça va être impossible.
J'ai donc sorti ma bonne vieille patafix pour la deuxième méthode de masquage.
En tirant un bout de pâte, il y a une sorte de filament large qui se crée et que l'on peut appliquer sur une fig dont on veut masquer une partie. Pour aider la patafix à bien suivre le contour des formes, on la tasse avec le bout en bois d'un petit pinceau.
Dans les deux cas de figure, il faut être certain que les couches de peinture déjà appliquées sont sèches car sinon, le scotch ou la patafix vont en arracher des bouts quand on les enlèvera.
Il y a une autre méthode basée sur un produit de masque liquide dédié uniquement à cette usage. C'est un truc de maquettiste pour masquer les verrières des avions pendant qu'on en peint le cadre et les montants : on l'applique au pinceau et il se transforme en une espèce de caoutchouc protecteur. On peint par dessus et on enlève la pellicule de caoutchouc avec une pointe de cutter. Mais bon, j'en ai pas et la patafix fera tout aussi bien le boulot.
J'ai aérographé du noir puis éclairci au gris sombre (gris allemand, ça s'invente pas)... puis j'ai recommencé car je me suis souvenu que j'avais oublié le paquetage dorsal du space marine.
J'ai attendu quelques minutes et j'ai retiré les protctions.
Pour le marine, pas de problème, la couche de patafix a fait son boulot. La frontière blanc/noir sur l'épaulette n'est pas aussi régulière qu'avec un scotch, mais c'était quelque chose de prévu et qu'il est facile de reprendre au pinceau.
Sur la jambe de dreadnought, les frontière sont beaucoup plus nettes et rectilignes, mais le haut du damier est un peu parti en sucette. Vu que cette pièce va sous la caisse d'un dreadnought, sa partie supérieure sera quasiment invisible, donc je ne m'en fais pas un monde.
J'ai remis le dread de côté (après tout, c'est pas lui la star aujourd'hui) et j'ai repris le marine pour m'attaquer aux détails.
Faire les détails, c'est ce qu'il y a de plus long et, sur une figurine unique, comme un commandant, un héros ou une fig de présentation, on a pas le droit à l'erreur.
Quand une figurine est noyée au milieu de 15 autres figurines pour former une unité, personne ne remarque si l'une d'entre elles louche un peu. Mais sur une figurine seule, il faut faire de son mieux car le moindre défaut se verra.
Concernant notre marine, j'ai commencé par le visage et, pour être plus précis, j'ai commencé par les yeux.
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Etape 1 : le masque de zorro en
marron foncé |
Je fais les yeux en premier parce que c'est la partie la plus difficile et que si je la loupe, je peux plus facilement repasser une couche de base et recommencer que si le reste du visage était déjà fini.
J'ai vu pas mal de techniques pour faire les yeux, mais j'ai vu personne qui utilisait un cure-dent comme moi. Je sais pas de qui je tiens cette technique et le fait de ne pas la voir sur les blogs ou dans les vidéo de peintres balèzes me laisse à penser que ça doit être une technique de gros noob. N’empêche qu'avec moi, c'est celle qui donne le meilleur résultat donc je la garde.
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Etape 2 : des taches de blanc sur
les globes, on a le droit de dépasser |
Une fois les yeux terminé, j'ai pu m'attaquer au reste du visage. J'ai un peu lutté car il a des pommettes très marquées et de grosses cicatrices. Je suis parti du marron et j'ai éclairci très progressivement et avec des couches très diluées en ajoutant un peu plus de blanc crème dans ma peinture à chaque fois.
Le résultat est un peu plus naturel avec ces couleurs qu'avec les couleurs "chair" qui ont toujours un ton rose barbie qui fait bizarre. En plus, pour un type en armure noire, on obtient un meilleur contraste avec un visage qui tire sur le blanc plutôt que sur le rose.
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Etape 3 : l'iris, fait à la pointe de
cure-dent trempée dans du noir |
Je me suis arrêté avant l'ultime éclaircissement car c'est un truc que je ferai quand le reste du marine sera arrivé au même stade de réalisation.
Du coup, dans al foulée, j'ai peint son bras gauche en métal noir que j'ai éclaircis au métal plus clair. J'ai fait la lanière et les partie métalliques de son arme.
Mais les parties dont je suis le plus fier (et forcément, ce sont celles qu'on voit le moins bien), ce sont ses deux jambières.
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Etape 4 : on redessine le contour des
yeux en marron foncé |
Sur celle de droite, il y a un crâne d'alien que j'ai peint en dégradé du marron au blanc os en faisant un travail dans le frais : ça veut dire qu'on pose la peinture et, sans attendre qu'elle sèche, on en pose d'une autre couleur à coté pour faire le dégradé en les mélangeant. C'est le genre de chose qui se fait en deux secondes avec un aérographe mais sur un petit détail comme une jambière, faut oublier.
Sur la jambière de gauche, il a deux sceaux de pureté et je me suis occupé de faire les écritures sur les parchemins qui y sont attachés. Là aussi, je fait ça à le pointe de cure-dent et sur ce coup, je me suis appliqué (c'est le genre d'étape où j'arrête de respirer sans m'en rendre compte).
Sur un des deux parchemins, j'ai même fait une impression de paragraphes avec la première lettre enluminée dont je ne suis pas peu fier.
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Pour rappel, ce marine fait 3cm de haut :) |
L'écriture sur les parchemins, c'est un des trucs que je préfère mais franchement, je sais pas comment font les gens qui font ça avec un pinceau. Il y a aussi des gars qui arrivent à dessiner l'aigle impérial sur le parchemins, mais ceux, là, à mon avis, ils viennent d'une autre planète.