Pour ce scénario et le suivant (la marche du Pays de Retz), il a fallu que je cherche plein d'informations sur la Bretagne.
Je ne sais pas à quel point je suis à côté de la plaque quant à l'exactitude des informations sur lesquelles je me suis basé mais j'ai une playlist longue comme le bras de musique traditionnelle bretonne qui prouve que quand je fais un scénario, je rigole pas au niveau des sources.
Mais, comme dit Toussaint Sauveterre, être un gentleman, c'est savoir jouer de la cornemuse et savoir s'abstenir de le faire.
Scénario 7.2
La balade des Monts d'Arrée
Le groupe fait le trajet jusqu'en Bretagne à bord d'un Falcon de l’aéronautique
navale qui les dépose à Landivisiau, dans le Finistère.
Ils étaient déjà passés par
là, mais sans s’arrêter, à l’occasion de l’affaire du Golfe de Gascogne.
Arrivés sur place, un officier les mène à un garage de la Base Aéro-Navale (BAN).
Derrière eux, on entend le bruit des Rafale Marine au décollage.
Arrivés sur place, un officier les mène à un garage de la Base Aéro-Navale (BAN).
Derrière eux, on entend le bruit des Rafale Marine au décollage.
Dans le parking, l’officier leur propose un Land Rover gris avec une plaque militaire.
Si besoin, en dix minutes, il
peut faire changer la plaque d'immatriculation pour une plaque bidon.
Bon, à partir de là, on commence par quoi ?
Voir si les joueurs ont une idée. Si ils n'en ont pas, Pentagramme peut aider puisqu'ils sont en communication avec elle :
-Si on lui demande si elle connait des druides locaux, elle dira que non, mais qu’elle peut se renseigner.
-Elle peut dire qu’elle connait des lieux de pouvoir et suivre les lignes.
Bon, à partir de là, on commence par quoi ?
Voir si les joueurs ont une idée. Si ils n'en ont pas, Pentagramme peut aider puisqu'ils sont en communication avec elle :
-Si on lui demande si elle connait des druides locaux, elle dira que non, mais qu’elle peut se renseigner.
-Elle peut dire qu’elle connait des lieux de pouvoir et suivre les lignes.
Si ils partent crapahuter dans la verte.
Les lignes de force les conduiront à pendre la direction du sud-est, vers le parc naturel d’Armorique et, en l’occurrence, du Roc’h Trevezel (384m d’altitude).
Pentagramme leur fera détourner leur chemin à plusieurs reprises pour aller vérifier des alignements de pierres levées.
Les lignes de force les conduiront à pendre la direction du sud-est, vers le parc naturel d’Armorique et, en l’occurrence, du Roc’h Trevezel (384m d’altitude).
Pentagramme leur fera détourner leur chemin à plusieurs reprises pour aller vérifier des alignements de pierres levées.
Elle va notamment les diriger vers Commana où se
trouve un site de pouvoir qui s’appelle l’allée des géants (ou allée couverte
de Mougau-Bihan).
En arrivant sur place,
l’ambiance semble pesante et sombre.
Ils enquêtent sur le dolmen,
et peuvent avoir le sentiment d’être observé.
Ce qui est vrai puisque Miterned, la gardienne des lieux est là et fini par les apostropher au bout d'un moment.
C'est l'option qu'a retenue le groupe mais ils se sont jetés directement sous le dolmen pour voir s'il y avait pas quelque chose de caché dessous. C'est en ressortant (bredouille) qu'ils sont tombés sur Miterned.
Ce qui est vrai puisque Miterned, la gardienne des lieux est là et fini par les apostropher au bout d'un moment.
C'est l'option qu'a retenue le groupe mais ils se sont jetés directement sous le dolmen pour voir s'il y avait pas quelque chose de caché dessous. C'est en ressortant (bredouille) qu'ils sont tombés sur Miterned.
Si ils capitalisent sur les contacts de Pentagramme
C’est encore plus simple : ils partent directement vers Commana rencontrer Miterned (que Pentagramme ne connait pas mais dont elle a eu le nom par le biais de l’administration du collège).
Mi humaine, mi créature sylvestre, Miterned vit dans les bois.
C’est encore plus simple : ils partent directement vers Commana rencontrer Miterned (que Pentagramme ne connait pas mais dont elle a eu le nom par le biais de l’administration du collège).
Mi humaine, mi créature sylvestre, Miterned vit dans les bois.
Elle n'a pas de vrai nom, elle se désigne comme "Miterned" car c'est ce qu'elle est, ce mot breton désigne une créature magique des bois.
Elle a surtout des relations
avec les autres druides, quelques hippies neo-bretonne et quelques personnes âgées.
Sa langue naturelle est le
breton, son français est exécrable, ce qui n’aide pas à la communication.
Voyant les personnages inspecter son dolmen, elle tourne un peu autour d’eux, puis fini par aller voir ce qui se passe.
Quand elle apparait, bien que méfiante, elle les salue et leur demande ce qu’ils font là… en langue bretonne.
Voyant les personnages inspecter son dolmen, elle tourne un peu autour d’eux, puis fini par aller voir ce qui se passe.
Quand elle apparait, bien que méfiante, elle les salue et leur demande ce qu’ils font là… en langue bretonne.
-Demat Deoc’h, pieou eo ?
Si ils répondent en français, elle leur demandera s’ils parlent breton.
-Komz a rit brezhoneg ?
Elle ne parlera français qu’à contrecœur, et assez mal.
J'en profite pour préciser que google trad ne supporte pas la langue bretonne, et que mes phrases en bretons ont été faites en cherchant sur divers sites, mais sans recouper avec un traducteur automatique : vous pouvez partir du principe qu'il doit y avoir trois fautes par mot d'autant plus qu'en breton, si j'ai bien suivi, on change la lettre de début d'un mot en fonction du son du mot qui le précède.
Je m'étais prévu quelques sources de phrases
utiles en breton au cas où :
http://brezhoneg.gwalarn.org/yezh/kinnig.html
http://www.kervarker.org/fr/useful_phrases_01_Boued.html
http://brezhoneg.gwalarn.org/yezh/kinnig.html
http://www.kervarker.org/fr/useful_phrases_01_Boued.html
Une fois qu’ils sont parvenus à communiquer et que Miterned comprend que les visiteurs sont des alliés, elle va leur faire part de ses différents points de vue :
-Je veille sur Menez Are (les monts d’Arrée), les arbres me parlent, les animaux me parlent, rien ne m’échappe.
Miterned est connectée avec l'ensemble de la biosphère locale, elle ressent ce qui se passe dans l'ensemble de la région par empathie avec la nature. Elle est aussi plus ou moins connectée aux réseau tellurique.
-Quand les mages sont venus, ils ne m’ont pas écoutée, ils m’ont dit "paysanne" et "folle".
Les mages parisiens de l'école du feu n'ont pas eu la patience suffisante pour essayer de comprendre ce que disait une créature magique, aussi pittoresque soit-elle.
-On entend l’ankou la nuit et c’est ankou méchant. Il emporte les morts, les gens ne sont pas tranquilles, ils se cachent chez eux.
Un Ankou est une créature mythologique bretonne, c'est celui qui emporte les morts. On pourrait l'assimiler à "la faucheuse", sauf que l'ankou est un homme. Il se déplace avec une charette : en fonction des traditions, seul celui qui va mourir l'entend ou au contraire, tout le monde l'entend sauf celui qui va mourir.
-ça vient du Yeun Elez, là où les hommes ont noyé les tourbières. Ils ont retenu les eaux de l’Ellez, du Roudouhir et du Stêr-Red, ils ont construit une centrale à atome dessus et ils ont appelé ça un lac.
Yeun Elez est un marais au coeur des Monts d'Arrée. Une partie a été reconvertie en réservoir artificiel pour y fabriquer une petite usine hydroélectrique et surtout servir de réserve pour le circuit secondaire d'une des premières centrales nucléaires de France, la centrale de Brennilis.
-L’ankou est une créature de l’ancien temps, il s’occupait du passage des morts. Il a été scellé par les mages chrétiens quelque part dans la région. Je ne l’ai jamais vu mais j’ai entendu charrette, et toujours quelqu’un a été emporté.
Pentagramme peut estimer que si l'ankou a été scellé, ça a du se passer avant la Révolution car c'est sous Louis XV qu'on a définitivement scellé la plupart des dernières créatures vraiment dangereuses, la plus célèbre étant la bête du Gévaudan. A part de rares accidents, on a jamais revu de créatures magiques agressives en liberté depuis le XVIIIème siècle.
-Le retour de l’ankou n’est pas obligatoirement mauvais, mais il ne s’est pas libéré tout seul, et les gens de la Cornouaille et du Leon ne savent plus rien de lui : ils sont terrifiés.
-Ce n’est pas nous qui l’avons scellé, nous ne savons même pas où cela a été fait : ce sont les mages gallo (gallo = français) qui l'ont fait, à eux d’assumer.
Si les personnages veulent aller voir le Yeun Elez, comme l’a évoqué Miterned, elle veut bien les accompagner, mais pas en voiture.
Pour elle, c’est la marche à pieds sinon rien.
De Commana au Roc’h Trevezel, l’ascension est physique sans être impossible.
On parcourt un paysage de lande parsemée d’affleurements granitiques qui font d’avantage penser aux Highlands d’Ecosse qu’au bocage breton.
Miterned s'arrête de temps en temps pour observer la végétation, inspecter des traces ou jeter un regard navré vers une route départementale ou un poteau électrique.
Arrivé en haut du Roc’h Trevezel, le panorama a de quoi couper le souffle :
De Commana au Roc’h Trevezel, l’ascension est physique sans être impossible.
On parcourt un paysage de lande parsemée d’affleurements granitiques qui font d’avantage penser aux Highlands d’Ecosse qu’au bocage breton.
Miterned s'arrête de temps en temps pour observer la végétation, inspecter des traces ou jeter un regard navré vers une route départementale ou un poteau électrique.
Arrivé en haut du Roc’h Trevezel, le panorama a de quoi couper le souffle :
En contre-bas, dans la cuvette de Yeun Elez, on voit le lac Saint Michel (qui est en
fait un réservoir artificiel) et derrière, on peut voir le réacteur de la
centrale nucléaire de Brennilis.
Si ils veulent aller enquêter sur la centrale, ils trouveront porte close, avec des vigiles aux guérites d’accès au site.
Des ecolo font un sitting devant l’entrée.
Miterned reste cachée et ne veut pas s'approcher de la Centrale car "elle sent la mort".
Si ils veulent aller enquêter sur la centrale, ils trouveront porte close, avec des vigiles aux guérites d’accès au site.
Des ecolo font un sitting devant l’entrée.
Miterned reste cachée et ne veut pas s'approcher de la Centrale car "elle sent la mort".
Si on demande aux manifestants ce qu'ils font là, ils expliquent
que la centrale est arrêtée depuis 1985 et que depuis, les travaux de démantèlement trainent en longueur. Ils affirment que le lac est pollué et
radioactif et que c’est un vrai Tchernobyl qui détruit les Monts d’Arrée.
Les manifestants n'ont pas entendu parler de bruits de charrette mais la plupart n'habitent pas à proximité.
Si les personnages se renseignent auprès de l’Institut, Data leur confirmera que depuis plus de 25 ans, le démantèlement de la Centrale est une longue histoire sans queue ni tête.
Le dernier épisode a ainsi vu l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) faire arrêter les travaux pour "demander à EDF d’avantage de détails sur la zone de stockage des déchets contaminés". Une interrogation légitime, même s'il est surprenant qu'elle soit posée aussi tard et qui ajoute un retard de plus dans une succession d’effets d’annonces et de contretemps qui dure depuis 29 ans.
Une observation extérieure de la centrale ne permet pas de noter d'élément inhabituel.
Si les héros veulent entrer dans la centrale, ils vont en être empêchés par un personnel de sécurité assez efficace épaulé par des caméras de surveillance et des chiens de garde : les écologistes ont l'habitude de pénétrer dans les enceintes de centrale nucléaire pour dénoncer le manque de sûreté, les vigiles sont donc aux aguets.
De toutes façons en journée, il n'y a rien à voir si ce n'est une centrale dont les composants principaux ont été enlevés et des travaux de démantèlement qui tournent au ralenti.
C ne veut pas utiliser de son autorité pour les faire rentrer : faites profil bas, si vous devez enquêter, faites le discrètement, si vous êtes pris, on viendra vous chercher.
Un survol en dragon de la centrale ne donne rien (mais un survol très insistant ou un atterrissage en dragon active les alarmes magiques des nécromants installés à l'intérieur qui se prépareront à l'arrivée d'intrus).
Miterned insiste sur le fait qu'elle est persuadée que les troubles de la région ont à voir avec cette centrale mais il est difficile de savoir si son discours n'est pas influencé par sa technophobie.
Les personnages vont donc manquer d'éléments pour alimenter leur enquête, jusqu'à ce que la nuit tombe; on entend alors une charrette grincer et des bruits de chaîne.
Dans les monts d’Arrée, le son se propage en écho et les animaux de la nuit gardent le silence. Au loin, les lumières de Brennilis s’éteignent.
Les téléphones ne captent plus.
Miterned (si elle est encore là), trace un cercle au sol et se met au milieu.
Le grincement sinistre s’intensifie, puis la silhouette d’un homme et d’une charrette, nimbés d’une lumière diaphane, devient visible sur le lac, se dirigeant vers la centrale, puis y disparait.
L'apparition étant spectrale, à moins d'avoir un moyen de bannir les fantômes, les héros ne peuvent rien lui faire. L'ankou, puisque c'est de lui dont il s'agit, ne prête de toutes façon pas attention à ce qui l'entoure : il est sortit moissonner les âmes des défunts et il revient dans sa tanière.
Une fois le fantôme disparu, le calme revient. A priori c’est clair : il va falloir s’introduire dans les locaux.
Pour entrer dans la centrale, il va falloir passer les différentes couches de sécurité.
Les abords de la centrale sont surveillés par des vigiles.
Tromper leur vigilance réclame un jet de stealth DC15.
Les entrées des bâtiments sont surveillées par des binômes accompagnés d’un chien de garde.
A chaque fois qu’on change de bâtiment, on donc passer par eux.
Tromper leur vigilance réclame un jet de stealth DC20.
Il faut aussi éviter les caméra de vidéo surveillance avec un jet de technology DC20 (un membre du groupe peut le réussir pour les autres).
Le bâtiment du réacteur est facile à identifier et c’est le seul bâtiment intéressant, les autres étant des friches désaffectées.
Pour pénétrer dans les lieux, il n’y a qu’une seule porte d'entrée et elle est verrouillée en plus d’être gardée : il va falloir neutraliser les gardes avant de crocheter la port.
Les manifestants n'ont pas entendu parler de bruits de charrette mais la plupart n'habitent pas à proximité.
Si les personnages se renseignent auprès de l’Institut, Data leur confirmera que depuis plus de 25 ans, le démantèlement de la Centrale est une longue histoire sans queue ni tête.
Le dernier épisode a ainsi vu l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) faire arrêter les travaux pour "demander à EDF d’avantage de détails sur la zone de stockage des déchets contaminés". Une interrogation légitime, même s'il est surprenant qu'elle soit posée aussi tard et qui ajoute un retard de plus dans une succession d’effets d’annonces et de contretemps qui dure depuis 29 ans.
Une observation extérieure de la centrale ne permet pas de noter d'élément inhabituel.
Si les héros veulent entrer dans la centrale, ils vont en être empêchés par un personnel de sécurité assez efficace épaulé par des caméras de surveillance et des chiens de garde : les écologistes ont l'habitude de pénétrer dans les enceintes de centrale nucléaire pour dénoncer le manque de sûreté, les vigiles sont donc aux aguets.
De toutes façons en journée, il n'y a rien à voir si ce n'est une centrale dont les composants principaux ont été enlevés et des travaux de démantèlement qui tournent au ralenti.
C ne veut pas utiliser de son autorité pour les faire rentrer : faites profil bas, si vous devez enquêter, faites le discrètement, si vous êtes pris, on viendra vous chercher.
Un survol en dragon de la centrale ne donne rien (mais un survol très insistant ou un atterrissage en dragon active les alarmes magiques des nécromants installés à l'intérieur qui se prépareront à l'arrivée d'intrus).
Miterned insiste sur le fait qu'elle est persuadée que les troubles de la région ont à voir avec cette centrale mais il est difficile de savoir si son discours n'est pas influencé par sa technophobie.
Les personnages vont donc manquer d'éléments pour alimenter leur enquête, jusqu'à ce que la nuit tombe; on entend alors une charrette grincer et des bruits de chaîne.
Dans les monts d’Arrée, le son se propage en écho et les animaux de la nuit gardent le silence. Au loin, les lumières de Brennilis s’éteignent.
Les téléphones ne captent plus.
Miterned (si elle est encore là), trace un cercle au sol et se met au milieu.
Le grincement sinistre s’intensifie, puis la silhouette d’un homme et d’une charrette, nimbés d’une lumière diaphane, devient visible sur le lac, se dirigeant vers la centrale, puis y disparait.
L'apparition étant spectrale, à moins d'avoir un moyen de bannir les fantômes, les héros ne peuvent rien lui faire. L'ankou, puisque c'est de lui dont il s'agit, ne prête de toutes façon pas attention à ce qui l'entoure : il est sortit moissonner les âmes des défunts et il revient dans sa tanière.
Une fois le fantôme disparu, le calme revient. A priori c’est clair : il va falloir s’introduire dans les locaux.
Pour entrer dans la centrale, il va falloir passer les différentes couches de sécurité.
Les abords de la centrale sont surveillés par des vigiles.
Tromper leur vigilance réclame un jet de stealth DC15.
Les entrées des bâtiments sont surveillées par des binômes accompagnés d’un chien de garde.
A chaque fois qu’on change de bâtiment, on donc passer par eux.
Tromper leur vigilance réclame un jet de stealth DC20.
Il faut aussi éviter les caméra de vidéo surveillance avec un jet de technology DC20 (un membre du groupe peut le réussir pour les autres).
Le bâtiment du réacteur est facile à identifier et c’est le seul bâtiment intéressant, les autres étant des friches désaffectées.
Pour pénétrer dans les lieux, il n’y a qu’une seule porte d'entrée et elle est verrouillée en plus d’être gardée : il va falloir neutraliser les gardes avant de crocheter la port.
Technology DC 25 (si marge d’échec > 1, alarme générale sur le site)
Bon, toutes cette partie d'infiltration à la Metal Gear Solid, j'ai pu la balancer à la poubelle : le groupe a décidé de plonger dans le lac et de remonter les canalisations de délestage du circuit secondaire de la centrale. Ainsi, ils sont arrivés dans un réservoir à l'intérieur de la Centrale et de là, ils ont emprunté des coursives techniques pour arriver dans le bâtiment du réacteur.
La pression est venue d'ailleurs, les héros s'imaginant à tout instant pouvoir être exposés à des radiations mortelles. En choisissant de s'installer dans une centrale nucléaire, les nécromants pensaient effrayer les curieux, ça a vachement bien marché.
A l’intérieur du bâtiment du réacteur, on peut s’apercevoir que le lieu est en chantier.
Chaque élément de tuyauterie est marqué à la peinture (le code couleur identifie le niveau d'irradiation), des échafaudages sont installés pêle-mêle et une partie des éléments sont déposés à même le sol.
A priori, les travaux de démantèlement sont en cours et donnent au lieu une impression de chantier désordonné.
L’éclairage est inexistant et l’impression qui se dégage de l’endroit est sinistre.
En progressant dans le bâtiment, ils arrivent face à une grande pièce dans laquelle se situe un trou qui ressemble a ce qui a dû être une piscine.
Ils sont en fait dans le bâtiment combustible de la centrale, face à la piscine dans laquelle on entreposait le combustible nucléaire avant son insertion dans le réacteur ou après son extraction une fois déchargé.
Désormais vide, il s'agit en fait d'un trou béant dans le sol d'une trentaine de mètres de profondeur.
Bon, toutes cette partie d'infiltration à la Metal Gear Solid, j'ai pu la balancer à la poubelle : le groupe a décidé de plonger dans le lac et de remonter les canalisations de délestage du circuit secondaire de la centrale. Ainsi, ils sont arrivés dans un réservoir à l'intérieur de la Centrale et de là, ils ont emprunté des coursives techniques pour arriver dans le bâtiment du réacteur.
La pression est venue d'ailleurs, les héros s'imaginant à tout instant pouvoir être exposés à des radiations mortelles. En choisissant de s'installer dans une centrale nucléaire, les nécromants pensaient effrayer les curieux, ça a vachement bien marché.
A l’intérieur du bâtiment du réacteur, on peut s’apercevoir que le lieu est en chantier.
Chaque élément de tuyauterie est marqué à la peinture (le code couleur identifie le niveau d'irradiation), des échafaudages sont installés pêle-mêle et une partie des éléments sont déposés à même le sol.
A priori, les travaux de démantèlement sont en cours et donnent au lieu une impression de chantier désordonné.
L’éclairage est inexistant et l’impression qui se dégage de l’endroit est sinistre.
En progressant dans le bâtiment, ils arrivent face à une grande pièce dans laquelle se situe un trou qui ressemble a ce qui a dû être une piscine.
Ils sont en fait dans le bâtiment combustible de la centrale, face à la piscine dans laquelle on entreposait le combustible nucléaire avant son insertion dans le réacteur ou après son extraction une fois déchargé.
Désormais vide, il s'agit en fait d'un trou béant dans le sol d'une trentaine de mètres de profondeur.
C’est au fond de cette piscine
que la cabale a installé une dérivation sur le réseau tellurique et en profite
pour tenter d’ouvrir un portail temporel stable.
Depuis le haut de la piscine, on ne voit rien de ce qui est en bas.
Depuis le haut de la piscine, on ne voit rien de ce qui est en bas.
Si on a une vue dans le noir,
on peut néanmoins se rendre compte qu’il y a un pentacle tracé au sol.
Si les mages de la cabale se sont aperçu de l’enquête des personnages (car ils ont manqué de discrétion dans la journée) ou si l’alarme de la centrale a été déclenchée lors de leur intrusion, ils vont se faire accueillir. Dans ce cas, depuis le haut de la piscine, on ne voit personne car ils se sont dissimulés dans des alcôves invisibles depuis le sommet : ils comptent attendre que les héros descendent et deviennent des cibles faciles pour se dévoiler et leur lancer des sorts à la figure.
Si les personnages ont été discrets, et à condition qu’ils voient dans le noir, ils peuvent voir trois mages en train de faire des incantations autour du pentacle.
J'ai estimé que les miens avaient été raisonnablement discrets, grâce aux visions dans le noir de Morgane et de Toussaint, ils ont donc pu voir les trois mages en plein travail.
Si les mages de la cabale se sont aperçu de l’enquête des personnages (car ils ont manqué de discrétion dans la journée) ou si l’alarme de la centrale a été déclenchée lors de leur intrusion, ils vont se faire accueillir. Dans ce cas, depuis le haut de la piscine, on ne voit personne car ils se sont dissimulés dans des alcôves invisibles depuis le sommet : ils comptent attendre que les héros descendent et deviennent des cibles faciles pour se dévoiler et leur lancer des sorts à la figure.
Si les personnages ont été discrets, et à condition qu’ils voient dans le noir, ils peuvent voir trois mages en train de faire des incantations autour du pentacle.
J'ai estimé que les miens avaient été raisonnablement discrets, grâce aux visions dans le noir de Morgane et de Toussaint, ils ont donc pu voir les trois mages en plein travail.
On peut partir du principe qu’ils vont tenter une intervention musclée.
Deux des trois mages sont de simples sous-fifre habillés en toge noire, le troisième est une femme habillée en tenue extravagante.
Il s’agit de Viviane, qui va leur donner du fil à retordre : elle a les mêmes pouvoirs que Ace of Spades (télékinésie et téléportation à gogo) avec un ou deux niveaux en plus et un ego surdimensionné.
Alors que le combat se déroule, les runes au sol commencent à briller (car le rituel de portail temporel n'a pas été proprement terminé).
Au paroxysme de l’affrontement, alors que le sol commence à briller, Viviane se téléporte au sommet de la piscine et fait une muraille télékinétique derrière elle pour empêcher les autres de la suivre (attention aux téléporteurs), la rune sur laquelle sont en train de marcher les héros s’active et ils disparaissent dans un éclat de lumière.
Tout s'est déroulé à peu prêt comme prévu : les héros se sont jetés dans le trou et les deux sous-fifre n'ont même pas eu le temps de lever la tête qu'ils étaient déjà neutralisés. Viviane a opposé une résistance beaucoup plus importante : son bouclier télékinétique a bloqué une bonne partie de ce qui aurait pu lui poser problème et ses frappes télékinétiques ont fait des ravages. Ace a fait une observation d'une pertinence éternelle : c'est marrant, on dirait qu'elle a les mêmes pouvoirs que moi, mais en plus fort.
Quand Viviane s'est téléportée au sommet de la piscine, les héros ont voulu lui courir après mais le mur télékinétique dressé de la nécromante les empêchait de remonter. Au sommet de la piscine, Viviane se moquait d'eux, quand Morgane a fait remarquer que si la piscine était trop petite pour son dragon, ce n'était pas le cas du bâtiment au dessus. Viviane a donc arrêté de rire quand un dragon de la taille de Godzilla s'est matérialisé à côté d'elle. J'ai activé la rune de voyage temporel à ce moment là tant et si bien que le groupe est resté dans l'ignorance de l’issue de cette confrontation.
Les héros sont pris dans un vortex, ils perdent tout repère, leurs sens sont coupés, tout au plus entendent-ils au loin quelqu'un qui sifflote un air de musique lancinant qu'ils ne connaissent pas.
Là, je me suis mis à siffloter mais le groupe était encore accaparé par l'émotion du combat et de la chute dans le vortex temporel. En toute honnêteté, il n'était pas prévu qu'ils puissent reconnaitre l'air en question, mais j'aurais bien aimé qu'ils essayent de deviner ce que ça pouvait bien vouloir signifier.
A l'extérieur de la centrale, Miterned a senti qu'on ouvrait un portail temporel car celui-ci exploite l'énergie magique du réseau tellurique auquel elle est connectée en permanence. Comme elle a quelques connaissances en la matière, elle sait que les héros auront besoin d'une ancre s'ils veulent retrouver leur chemin au travers du temps : elle profite donc du fait que sa conscience est liée aux lignes de forces pour siffler une mélodie à travers elles, dans l'espoir que les héros sauront s'en servir pour revenir.
Mais il y a un soucis avec la mélodie que Miterned. Elle pense avoir choisi un air populaire et connu de tous mais en fait, il s'agit d'un air traditionnel breton, la marche Cadoudal, qu'aucun des héros ne connait.
Le combat et le scénario s’arrêtent ici, les héros se réveillent dans une grange, on entend des cris, des tirs et un incendie.
La porte de la grange s’ouvre, un soldat d'une autre époque entre dans les lieux après avoir heurté la porte d'un grand coup de pied. Il porte un bonnet phrygien couleur sang et des vêtements d’étoffes grossières en bleu et en blanc.
Il a un air menaçant et il braque le groupe avec un fusil charleville modèle 1777 :
-Au nom de la République, Rendez-vous !