mercredi 30 juillet 2014

Wargame & Peinture - Imperial Fists 16

Quand j'ai voulu acheter la figurine du capitaine de mon armée d'Imperial Fists, je me suis rendu dans une boutique de jeu qui se trouve sur mon chemin pour aller au boulot. Les Imperial Fists ne sont pas une armée très répandue, je ne m'attendais pas à trouver cette figurine d'occasion et j'en voulais un exemplaire propre.

J'ai donc pénétré dans l'auguste établissement et j'ai demandé un exemplaire de la figurine du  capitaine Darnath Lysander.

On m'a répondu : "c'est qui ?".

Le bon goût se perd chez les marchands de figurines.

Le Capitaine Darnath Lysander, c'est le capitaine de la 1ère compagnie des Imperial Fists, c'est un des plus vieux Space Marines en activité dans le monde de Warhammer 40000, c'est une des rares figurines de personnage spécial pour un chapitre de space marine qui n'a pas ses propres règles (comme ces chouchous de Dark Angels et consort), c'est la seule figurine de capitaine en armure terminator avec un marteau et on peut pas le confondre grâce à ses symboles en forme de poing un peu partout.

Bon, ils avaient pas en stock, il a fallu commander, Games Workshop n'en avait plus en stock, ça a pris cinq semaines, je vous fait pas un dessin... mais je l'ai reçu.

En franchement, c'est une figurine qui a la classe. C'est pourtant pas une figurine très grande, mais se cape et son énorme bouclier lui donnent un air super massif.

Et Lysander, c'est aussi la première fois que je peins une figurine en résine.

A la grande époque, les figurines spéciales étaient en métal. Aujourd'hui, c'est fini, elles sont en résine injectée. L'argumentation officielle est que cela permet une finesse des détails plus importante. Après inspection de ma figurine de Lysander, je confirme que la gravure est effectivement très fine.

Mais ces avantages sont accompagnés de pas mal d'inconvénients : la résine est super fragile et les défauts sur la figurine sont importants. La résine peut parfois générer des bulles qui vont créer des zones poreuses visibles sur la figurine et qu'il va falloir combler. Des fois, c'est même une grosse bulle qui se forme et qui enlève un détail de la figurine.

Sur Lysander, je m'en sors pas trop mal, mais sur un chapelain qu'on a acheté pour Abs, un bout du réacteur dorsal s'est cassé et il y a un gros trou dans l'arme. Quand on connait le prix d'une figurine Games Workshop, ça fait un peu mal.

J'ai dégrappé mon Lysander, j'ai limé les traces de moulure et je l'ai collé sur des bouchons pour pouvoir le manipuler plus facilement et sans mettre les doigts dans la peinture. 

Je lui ai passé un coup de primaire gris et j'ai fait la même chose qu'avec les autres marines :
  1. Une couche générale de jaune doré
  2. Une couche d'ombrage en terre d'ombre brulée
  3. Une couche d'éclaircissement en blanc
  4. Un passage en jaune sur le blanc.
J'ai oublié de "casser" mon jaune final en mettant un peu d'orange, du coup, je le trouve un peu plus flash que les autres. Mais j'ai aussi laissé les ombrages plus visible : au final, il a une armure plus contrastée que ses petits collègues, mais reste homogène avec eux, ce qui est plutôt une bonne chose pour une figurine de capitaine.

Ensuite, je me suis attaqué aux détails qui sont fort nombreux. Lysander porte sur lui pas moins de six sceaux de pureté, neuf parchemins dont deux avec suffisamment de place pour y écrire du texte lisible, trois symboles en forme de poing impérial fist, des chaînes, des talismans et des cordelettes à plus savoir quoi en foutre

Bref, les détails sont très longs à faire et faut pas trembler.

Mon truc à moi, c'est de peindre les coudes posés sur la table en tenant la figurine de la main gauche (je suis droitier). J'attrape le petit doigt de ma main gauche avec le petit doigt de ma main droite et je peins comme ça : les mains peuvent pas rester complètement immobiles mais en les tenant comme ça, elles bougent ensemble et la figurine reste immobile par rapport au pinceau.
 Du coup, ça avance lentement mais sûrement. Il y a tout de même deux détails pour lesquels j'ai sorti l'aérographe.

Le premier, c'est le marteau où j'ai fait un dégradé du noir au blanc pour simuler un effet de métal mais sans utiliser de couleur métallique. 

Ensuite il y a la cape que j'ai peinte au pinceau dans un rouge solide avant de masquer le reste de la figurine à la patafix pour peindre les éclaircissements de l'étoffe en blanc, puis en rouge clair semi-transparent. L'effet n'est pas super visible mais j'ai peur de ne pas pouvoir faire mieux étant donné que cette partie n'est pas détachable du reste de la figurine pour faire mumuse plus facilement avec.

Le dernier détail difficile dont je me suis occupé pour le moment, c'est les yeux.

J'ai réutilisé la même méthode que pour le space marine de la deathwatch d'il y a un mois. J'ai peint le visage dans sa couleur d'ombrage (marron cuir) puis je lui ai fait les globes oculaires en blanc en dépassant généreusement.

Ensuite, j'ai sorti un cure dent pour tracer la pupille en noir et j'ai refait le contour des yeux en marron. C'est une méthode très efficace : il est beaucoup plus simple de faire une grosse tâche blanche qu'on referme par petite touche de marron plutôt que de tenter de faire l’œil en blanc sans dépasser.


Le morceau de bravoure qu'il reste à faire, c'est le visage : Lysander se balade sans casque (parce que l'ennemi n'est pas du genre à viser la tête), donc va falloir travailler les tons chair et c'est pas facile.

Du côté du socle, cette fois-ci, j'ai pas attendu que la figurine soit terminée pour m'y mettre; je les ai attaqué en paralèlle.

Comme Tonton Lysander est la patron de l'armée, il faut qu'il ait un socle qui soit dans le même genre que les autres, mais qui le distingue un peu.

J'ai donc réutilisé le liège, mais en en mettant d'avantage pour que la figurine soit un peu surélevée. J'ai aussi rajouté un peu de tuyauterie (un battonet de coton tige) et de sable avec la même technique de mélange sable/colle/peinture que pour le stormtalon.

J'ai laissé séché une journée et j'ai peint tout ça en noir avant de faire des brossages à sec en gris sombre puis en gris clair.

 Il ne me reste plus qu'à revenir sur le tuyau pour le peindre en métal puis lui donner un effet de rouille. Je pense aussi que je vais fritter le socle et les pieds de la figurine avec des pigments noir pour un effet de poussière mais je le ferai au dernier moment car il faut vernir tout de suite après sinon les pigments se barrent.

Je pense que j'en ai encore pour une bonne soirée de peinture sur son dossier et je devrais avoir fini. Mes Imperial Fists seront alors une armée légale en termes de règle : ils auront un choix QG (Lysander) et deux choix de troupes (les Marines Tactique et les scouts). Après, je ne sais pas si c'est une armée viable en l'état, mais ce qui est sur, c'est qu'on les verra de loin !

lundi 28 juillet 2014

Wargame & Peinture - Imperial Fists 15

Les détails ont pris un peu de temps mais ça valait le coup d'insister : le Stormtalon est terminé.

Les détails, c'est pas l'étape la plus technique, il faut juste être patient et très méticuleux. Et c'est pire pour le jaune : si en faisant un détail noir, on déborde sur le jaune, ce sera impossible à rattraper. C'est donc un truc qu'on fait en tirant la langue et en suant à grosses goutes.


Enfin, je vous en fait tout un fromage mais en fait, les détails sont moins difficiles à faire sur un véhicule que sur un fantassin car ils sont plus gros. Par contre, comme ils sont plus gros, si on se loupe, ça se voit d'avantage.

J'ai commencé par assembler les réacteurs que j'avais peint séparément. Une fois que ça été fait, je les ai passé en noir métallique. Notez que la figurine est bien foutue : les réacteurs peuvent pivoter, ainsi que les canons d'assaut sous le nez.

Une fois l'assemblage terminé, j'ai peint les détails noirs et je me suis occupé des loupiotes. Il y en a quelques unes sous les réacteurs, dans les pods de lance-missiles, mais surtout une grosse à l'avant du cockpit. Je les ai faites comme je fait des gemmes haut-elfe : d'abord une couche noir puis on dessine les phases de la lune descendante avec un gros croissant en rouge sombre, un demi croissant en rouge, un petit croissant en orange et un filet en jaune. Pour achever le tout, on colle un point blanc dans la partie restée noire pour simuler un reflet. Avec ça, on a l'effet de couleur d'une grosse diode rouge et le vernis brillant qu'on collera dessus fera la reste.

J'ai fait quelques éclaircissements en gris sombre sur les détails noirs et j'ai aussi fait des traces d'usure sur la peinture. J'ai essayé de les poser à des endroits logiques pour un appareil volant : plutôt sur les face avant et en faisant des lignes vers l'arrière. C'est assez long à faire mais c'est assez simple : on fait une tâche en blanc crème et on la remplit avec du gris métallisé. Il faut que la tâche de métallisé remplisse presque entièrement la tâche de crème, mais pas entièrement de façon à ce qu'on voit encore une toute petite ligne, renforçant l'idée que la peinture s'est écaillée.

Cet effet donne un peu de caractère à la figurine en lui donnant un air plus vivant. En toute franchise, elle permet aussi de masquer quelques petites erreurs de peinture : on place son éclat de gris métallisé pile poile sur la trace de peinture noire qu'on a faite par accident et hop, ni vu ni connu je t'embrouille.

Une fois terminé, j'ai tout verni en satiné. J'ai attendu que le verni sèche et je me suis occupé d'un point d'inquiétude qui me tenait depuis une semaine : est-ce que le masquage du cockpit avait tenu ?

J'ai donc enlevé les bouts de scotch de masquage avec une pince d'électricien (bout pointu). Le scotch est parti facilement et la verrière est plus ou moins intacte. La frontière scotch/armature est par contre pas aussi nette que je l'aurais voulu. J'avais pourtant passé un coup de lame de cutter autour du scotch pour être certain qu'en l'enlevant, je n'allais pas embarquer la peinture mais à certains endroits, ça n'a pas suffit.

Faut avoir le nez dessus pour s'en rendre compte mais ça fait partie des points d'améliorations : je pense qu'avec un masque liquide à appliquer au pinceau, ça se serait mieux passé. J'y penserai pour la prochaine fois ! 


Avant le lavis
Sinon, dans la foulée, je me suis occupé de la partie qui fait peur mais qui change tout, le lavis à la gouache. Quand on regarde la figurine après que je lui ai passé de généreuses couches de gouache noire diluée dans tous les interstices, on se dit qu'elle est foutue et que j'ai pété un câble. Mais comme le modèle a été verni au préalable, la couleur n'a pas vraiment adhéré. La gouache étant soluble dans l'eau, il n'y a donc qu'à s'armer de cotons-tiges imbibés d'eau pour nettoyer la figurine tout en laissant les traces de noir dans les creux.

Après le lavis
Au final, les lignes de la carlingue, les creux dans les réacteurs ou les trous dans les canons se retrouvent avec un effet d'ombrage supplémentaire et les contours sont mieux dessinés.

Il y a des peintres qui font même ça avec de la peinture à l'huile. Comme la peinture à l'huile a une couleur hyper dense, ça donne un effet encore plus saisissant, mais la peinture à l'huile n'est pas soluble à l'eau : il faut la nettoyer avec du white spirit et ça m'emballe moyen.

L'aéronef était presque fini, je me suis occupé de coller les décalco et de vernir les loupiotes en brillant. Je l'ai ensuite enlevé de son pied pour me concentrer sur le socle.

Le socle des véhicules volants est hyper grand. Je voulais mettre du liège comme pour le reste de l'armée, mais ça aurait été assez monotone alors j'ai rajouté quelques éléments pour briser l'ensemble. Je suis pas allé chercher mon inspiration très loin : un pan de mur, une affiche déchirée, une conduite électrique explosée qui sort des décombres, j'ai repris les idées que j'avais utilisées dans mes décors.

J'ai tout de même essayé un truc nouveau : j'ai remarqué en faisant mes décors que poser de la colle à bois à un endroit et ensuite la saupoudrer de sable n'était pas une technique parfaite. En fait, même une fois que la colle à séché, quand on frotte le sable du bout du doigt, il y a toujours des grains qui se barrent. Le soucis est qu'ils se barrent en laissant des trous dans la peinture.

J'ai donc fait un mélange colle / peinture / eau / sable à part, dans un bouchon de bouteille de lait. C'était pas très appétissant et le résultat manquait d'épaisseur mais ça s'applique très très bien et le sable est solidement arrimé au liège. Même si un grain venait à se barrer, il laisserait pas un trou blanc derrière lui puisque j'ai mis de la peinture dans le mélange. Résultat nickel.

Arrivé à cette étape, il était 22H : le temps que ça sèche et il serait trop tard pour que je finisse. Je me suis dit que c'était trop bête de s’arrêter si près du but alors j'ai placé le socle sous une lampe à ampoule halogène : en deux heures s'était sec et j'ai pu passer à la peinture.

Rien d'exceptionnel là non plus : plusieurs éclaircissements successifs en brossage à sec de gris de plus en plus clair pour le sol, et jusqu'au blanc pour le mur. 

J'ai fait les tuyaux en métal brossé avec du orange vif pour faire des effets de rouille. Et puis surtout j'ai nettoyé toute la peinture qui collé sur le pied transparent avec un coton tige imbibé de nettoyant pour aérographe (parce que figurez vous que c'est justement étudié pour dissoudre la peinture, incroyable non ?).

Et voilà le travail.

Je trouve qu'il est super beau ce Stormtalon. Comme d'hab, il y a deux ou trois trucs que je ferai différemment maintenant que je me suis rendu compte d'où se situaient les problèmes potentiels. Mais globalement, je trouve que le résultat est super sympa.

Il était tard mais je l'ai quand même bombardé de photos, avec les différentes options d'armes montées dessus.





Bon, et maintenant, Lysander mon pote, ça va être ta fête.

samedi 26 juillet 2014

Wargame - Association MGWA de Cergy

Hier soir, je me suis retrouvé dans une situation très inhabituelle : Abs et les enfants sont en Bretagne et j'avais donc une soirée devant moi avec rien à faire et aucune obligation de rester chez moi.

J'ai un peu cherché dans ma tête et je me suis souvenu d'une proposition que m'avais faite un gars à qui j'avais acheté des figurines d'occasion. Il m'avait invité à passer à l'association de Wargame au sein de laquelle il jouait et qui se réunissait tous les vendredi soir.

N'étant pas joueur et ne m'imaginant pas me pointer avec les enfants dans un club pour y passer la nuit, je m'étais contenté de noter l'information dans un coin de ma tête. Elle a donc refait surface hier soir et je me suis dit qu'à défaut d'être joueur, j'allais sans doute avoir l'occasion d'y voir des figurines bien peintes.

J'ai donc fait une recherche sur internet et j'ai trouvé le forum de l'association MGWA.

J'ai donc empoigné l'appareil photo et vaincu ma tendance naturelle à vouloir rester chez moi pour finalement me rendre dans leur locaux à Cergy pour voir comme les choses s'y passaient.

1- Ils sont très sympas.

Table en cour de montage
En même temps, pour un club de jeux, on s'imagine mal se faire envoyer chier en arrivant mais j'ai déjà vu des cercle de jeu de rôle où régnait une atmosphère d'entre-soi qui n'invitait pas l'étranger à tenter de s'intégrer. 

Là, rien de tout ça : on me saute dessus à l'arrivée alors qu'on ne me connait ni d'Eve ni d'Adam, on me présente l'association, on m'explique comment ça marche. Bref, l'accueil est très chaleureux et on trouve des joueurs dont l'âge doit se tenir entre 20 et 50 ans avec une moyenne à 30 et qui parlent de leur boulot et de leurs enfants entre deux blagues sur la virilité de l'armée du joueur d'en face.


2- Ils sont très actifs.

L’impressionnant stock de décors
J'avais peur qu'en me pointant un 25 juillet, je trouve un club au ralenti à cause des vacances scolaires. Quand j'arrive à 21H, il y a cinq tables de Warhammer 40.000 qui sont dressées et des gens en train de jouer dessus. On m'explique qu'il y a une autre salle de Warhammer Battle "à la cave".

L'association a une réserve de décors et des tournois organisés de manière régulière et qui attirent du monde. Je ne m'y connais pas des masses en matière de club de wargame mais celui là à l'air d'être un gros.


3- Il y a de tout sur les tables.

Des Black Templars, fierté
légitime de leur propriétaire.
De tout mais, comme de juste dans Warhammer 40.000, il y a une majorité de Space Marines. Dark Angels (x2), Black Templars, Space Wolves (x2) ou Chevaliers Gris (x2), c'est la fête à l'armure énergétique. J'ai même vu un petit groupe de Terminators Imperial Fists dans une armée faite de brics et de brocs.

Mais il y a aussi une armée de Tau, des gardes impériaux, des orcs (beaucoup d'orcs) et des démons du chaos.

Sentinelles de la Garde Imp...
l'Astra Militarum.
Globalement, on sent que les joueurs ont peint leur armée avec amour, mais les niveaux de peinture sont variable d'une table à l'autre.

Pour certains, la peinture, c'est du sérieux, de l’aveu d'autres, c'est juste l'étape un peu contraignante avant de pouvoir poser ses figurines sur la table. Cependant, l'effet de quantité estompe toutes les imperfections : une fois alignées, toutes les armées sont jolies quand on les regarde du dessus de la table. C'est ce que les forum anglophone désignent comme un niveau de peinture "tabletop" et moi qui était surtout venu pour regarder des figurines peintes, j'ai pas été déçu.

Un char Super Lourd Shadowsword,
le tank des vrais gentlemen.
L'armée d'orcs est à couper le souffle : j'approche son propriétaire qui m'explique qu'il les a fait peindre par un atelier pro car il n'a pas le temps de le faire lui-même. C'est assez onéreux mais le résultat est là.

En terme de qualité de peinture, cette armée jaune rouillée est le poids lourd incontestable de la soirée et je l'ai mitraillée de photos. Les effets de boue, de corrosion, de peinture écaillée et de sang séché : tout est d'un autre niveau. Les autres armées sont d'avantage de mon monde et donnent toute une super impression visuelle mais celle-là, elle est au-dessus.


Pour ce qui est des parties auxquelles j'ai assisté, le système de jeu me reste un peu étranger mais j'ai pu constater qu'une partie en 1000 points d'armée se pliait en deux bonnes heures. Et même sans comprendre toutes les règles, j'ai globalement pu suivre l'évolution des combats et participer à de gros moments de rigolade qui resteraient mystérieux pour un non-initié.

Un grand final épique
A 2H du matin, les dernière partie tournent au battle royal. Le démon majeur de Khorne qui vient d'arriver en jeu se fait one shot par un tank super lourd, le propriétaire du démon reste la bouche béante devant le désastre, tout le monde rigole et range tout le bazar dans la réserve pour s'en retourner chez soi bras-dessus bras-dessous.


Vraiment une super soirée.
Vraiment un super club.




Terminators Chevaliers
Gris très bien peints
La Garde Impériale menée par
des Black Templars



Horus, le grand méchant.
Figurine Forge World
Un pod, faudra que
j'en peigne un un jour.
Truk Ork









vendredi 25 juillet 2014

Wargame & Peinture - Imperial Fists 14

Aujourd'hui, je vais vous dire exactement l'inverse de ce que je vous ai dit hier : le stormtalon avance à toute vitesse !

En fait, à partir du moment où le montage est terminé et qu'on passe à la peinture, l'aérographe fait gagner un temps incroyable tout en produisant un meilleur résultat.

J'avais entendu un youtubeur dire que c'était sur les véhicules que l'aérographe donnait son plein potentiel : pour le moment, je confirme.

Après avoir masqué la verrière et le pied, je me suis occupé du primaire. Gris clair Prince August, comme d'habitude quoi. Le seul truc, c'est que je croise les doigts pour que les scotchs de masquage de la verrière face leur boulot, mais ça, on ne le saura que tout à la fin.

Une fois le primaire sec, j'ai tout recouvert de jaune doré. C'est assez marrant à faire car il faut retourner l'appareil dans tous les sens pour pouvoir atteindre tous les recoins.

A nouveau, j'ai attendu que le jaune sèche et je me suis occupé des ombrages. Pour faire ça, je me suis servi de post-it : on pose un post-it sur une arrête de l'appareil et on passe du terre d'ombre brûlée sur la frontière papier/plastique.

Une fois le post-it enlevé, on se retrouve avec de la couleur sombre permettant de souligner chaque arrête du modèle. Cette façon de procéder ne produit pas un rendu très réaliste, mais avec de forts contrastes, le résultat est visuellement intéressant. Un mal pour un bien en quelque sorte.

A quelques endroits, comme à gauche du cockpit, j'ai eu quelques splash de marron. J'ai encore un peu de mal à gérer l'outil et à identifier ce qui produit ce genre de truc, mais comme ça arrive de moins en moins souvent, je pense que c'est lié à la pratique.

Prochaine étape, attaquer les détails : j'ai un peu de mal à évaluer le temps que ça va me prendre car ils sont nombreux, mais pas spécialement difficile à faire.

Bon, et puisque j'avais du jaune dans mon aérographe, j'ai pas pu m’empêcher de m'attaquer à Lysander en parallèle. Je le referai plus, promis.

jeudi 24 juillet 2014

Wargame & Peinture - Imperial Fists 13

Bien que ça n'aille pas très rapidement, le stormtalon avance.

Je ne me souvenais pas que les véhicules étaient aussi longs à monter : je suis sur le stormtalon depuis dimanche dernier et je n'ai pas l'impression d'avoir fait grand chose.

J'ai passé l'après-midi et la soirée de dimanche à dégrapper les pièces, les nettoyer, les assembler et les magnétiser. Je me suis rendu compte qu'il allait falloir que je procède par étape en faisant d'abord le cockpit avant de le sceller, de le masquer, puis de peindre le reste de l’appareil.
J'ai pas avancé lundi car je finissais le décor de ruines mais mardi, j'ai fait le cockpit d'une seule traite. 
En fait, je vous l'ai pas montré dans le billet précédent, mais le poste de pilotage était pas encore collé au reste de l'appareil. Je l'ai donc séparé du reste et je l'ai peint à part. L'idée, c'est que la couleur du cockpit étant majoritairement noire, je ne voulais pas déborder sur la carlingue car ça aurait laissé des marques : j'ai donc peint le cockpit dans l'idée de le fermer au plus vite et de peindre le stormtalon verrière rabattue.

Comme rien n'est simple, l'intérieure même du cockpit a du être peint séparément car le siège est noir alors que le pilote a une armure rouge (c'est un techmarine).
J'ai aussi peint les cadrans en essayant de produire des effets de lumière artificielle (reflets verts des écrans sur leur environnement). J'ai tenté ça devant l'écran orienté à la verticale en faisant baver un peu de vert sur le tableau de bord. 
J'ai aussi teinté l'avant de la main du pilote pour simuler la lumière des écrans mais je me suis souvenu qu'une lumière verte sur une surface rouge ne produisait pas un rendu vert, mais plutôt un rouge sombre. Si, si, je vous assure, faites le test chez vous.
C'est un peu ce qui me gène avec les techniques de simulation de lumière en modélisme (on appelle ça OSL pour Object Source Lighting) : on peut voir des gens qui parviennent à de très beaux résultats, mais des résultats qui sont absolument incohérents d'un point de vue chromatique.  
Vous me direz que je suis mal placé pour la ramener vu que j'ai un soucis de perception des couleurs, mais même avec ça (ou peut être à cause de ça), je sais que les couleurs lumineuses et les couleurs de matières ont des interactions bizarres.
Clairement, je débute sur ce genre d'effets, mais même s'ils ne sont pas terribles, ils seront difficiles à distinguer une fois la verrière refermée alors je ne les ai pas effacés.
Hier soir donc, je me suis occupé de masquer les verrières du cockpit, le sceller, finir l'assemblage du poste de pilotage avec le reste de l'appareil et le temps de passer le primaire, il était minuit.

Sur l'image ci-contre, vous ne manquerez pas de remarquer un nouvel accessoire chic et choc : les élastiques à cheveux de ma gamine de 18 mois. Grâce à eux, j'ai pu maintenir les deux pods d'armement le temps que la colle sèche.

Ce soir, je vais pouvoir commencer à bombarder du jaune !


PS : 
petit spoiler tant que j'y suis : après cinq semaines d'attente, j'ai enfin reçu le capitaine qui va commander le détachement de Space Marines. Je m'occuperai de lui après le stormtalon.